Observations en date du 18 décembre 2021

 

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Je vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous un compte-rendu de la sortie du 18 décembre 2021 au sein du massif des Vosges, destinée à l’observation de la comète C/2021 Leonard.

 

Les tentatives d’observations de la comète ont été réalisées depuis un sentier pédestre.

 

Le paysage enneigé n’avait rien à envier à celui du grand Nord.

 

Le massif des Vosges émergeait de la mer de nuages (dont le plafond était assez haut, entre 700 et 800 mètres d’altitude environ). Le ciel était ainsi dégagé.

 

Tandis que le Soleil se couchait à l’Ouest, la Lune se levait à l’Est telle une passation de pouvoir, chacun des astres régnant sur son propre royaume temporel selon le cycle immuable entre le jour et la nuit :

 

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Un vent - glacial - soufflait par rafales. Sans lui, je pense que de la brume se serait formée le soir venu car la température sur les hauteurs du massif était alors bien plus froide qu’en plaine.

 

L’horizon Ouest, enveloppé d’un rouge pourpre, était flamboyant.

 

La mer de nuages derrière les arbres au loin s’était embrasée dans les dernières lueurs du crépuscule, offrant un ultime spectacle avant de disparaître dans l’anonymat de la nuit.

 

Mon appareil photo est particulièrement sensible au rouge mais cette couleur était également très prononcée à l’œil nu.

 

La filtration de la lumière du Soleil par la mer de nuages, s’ajoutant à celle habituellement opérée par l’atmosphère, a peut-être contribué à cet aspect très rougeoyant.

 

La photographie ci-dessous a été prise en mode « lumière du jour » (le mode habituel pour la photographie de paysages) et en mode HDR, selon des processus internes au boîtier de l’APN. Mis à part ces modes automatiques, l’image n’a subi aucun traitement.

 

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Un ami astronome qui m’accompagnait a alors dit en contemplant le paysage que le spectacle valait à lui seul le déplacement.

 

Ce fut d’ailleurs notre lot de consolation car en effet, la comète C/2021 Leonard n’avait pas l’étoffe d’une Panstarrs et sa lumière était totalement diluée dans le halo crépusculaire.

 

Alors qu’il faisait quasiment nuit, nous l’avons cherchée à l’œil nu puis aux jumelles, à mi-chemin entre Vénus et la ligne d’horizon légèrement à gauche de Vénus mais en vain.

 

Dans cette zone, une tête d’épingle suivie d’une très faible et petite traînée - qui pourrait s’apparenter à une chevelure - apparaissait bien en bas à gauche de Vénus mais il ne s’agit que d’un avion :

 

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Crop de l’image précédente. Cliquer sur l’image pour l’agrandir :

 

 

Une comète de perdue ou manquée, peut-être dix de retrouvées à l’avenir espérons-le.