Observations en date du 31 octobre 2015

 

 

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Je vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous le compte-rendu de la séance d'observation du 31 octobre 2015 au Champ du feu, avec photographies (toutes brutes non traitées).

 

Sur le trajet aller, nous avons traversé quelques bancs de brumes vers Ottrot qui se sont rapidement dissipés lorsque nous avons gagné de l'altitude. Une fois arrivés au Champ du feu aux environs de 20 heures, lorsque nous sommes sortis du véhicule et que nous avons levé la tête vers le ciel, nous avons été impressionnés par sa qualité : une transparence et une noirceur presque parfaites (grâce à la mer de nuages recouvrant la plaine), des étoiles par centaines et une Voie Lactée si apparente qu'elle donnait une impression de relief. Il s'agissait alors probablement du meilleur ciel depuis novembre 2014. Ce ciel noir a tout de même fini par devenir blanchâtre une heure plus tard avec l'ascension de la Lune (mais cela était prévu puisque nous étions venus pour elle)... Le temps était étonnamment sec (aucune humidité) et relativement doux. Seule ombre au tableau : une turbulence en altitude exceptionnellement forte, alors qu'au sol il n'y avait pas de vent.

 

Après l'achèvement de la mise en station, j'ai pointé la Lune et le télescope n'a pas dévié d'elle d'un millimètre durant toute la nuit. Le suivi était impeccable.

 

1/ Photographie de la Lune en plein champ

 

Il s'agit de la première série de photographies prises, au foyer de mon T200/1000. Le temps de pose est d'1/160ème de seconde à 100 iso. La mise au point n'a pas été faite sur la Lune mais sur une étoile. On pourrait croire que la mise au point sur la Lune est facile mais en réalité il n'en est rien : à défaut de repère précis sur la Lune il vaut mieux faire la mise au point sur une étoile puis repointer la Lune.

 

La Lune sur la photo ci-dessous peut paraître bien lumineuse mais il s'agit de l'éclat que l'on pouvait en percevoir à l'oeil nu ; grâce à la pureté cristalline du ciel cet éclat était insolent. Nos ombres apparaissaient nettement sur le sol. 

2/ Zoom de la surface lunaire

 

Par suite, j'ai utilisé un oculaire de 5 mm afin d'obtenir un grossissement de 200 fois (sans compter l’effet de grossissement lié à la résolution de l’appareil photo). Les photos suivantes (de zones sélectionnées le long du terminateur outre quelques cratères en dehors de celui-ci) ont donc été réalisées avec cet oculaire. Celui-ci comportait manifestement quelques poussières qui ont échappé à ma vigilance et à défaut d'avoir réalisé les PLU ce problème n'a pu être corrigé. L'irisation colorée perceptible sur certains clichés de zones lumineuses est provoquée par une aberration chromatique elle-même générée par l'oculaire.

 

Ces gros plans ont été très difficiles à imager en raison de la turbulence on ne peut plus forte cette nuit-là (à 200 X les images oscillaient - en permanence - entre de rares instants de netteté et des séquences omniprésentes de flou). Afin d’écourter les temps de pose (compte tenu de cette turbulence), la sensibilité a été montée à 1600 iso.

Cratère Theophilus et sa montagne centrale :

Les Monts Altaï :

Cratère posidonius :

Cratère Plato :

Cratères Copernicus et Kepler (sauf erreur de ma part…) et… une poussière :

L’ambiance était toujours émerveillée et sympathique.

 

Lorsque nous sommes redescendus en plaine en fin de nuit, nous avons été accueillis par un brouillard à couper au couteau et nous avons dû rouler au ralenti pour arriver à bon port à défaut de visibilité suffisante ; en voyant le temps qu'il faisait en plaine, nous nous sommes dit que nous aurions pu rester encore un peu plus longtemps au Champ du feu...

 

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