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Vous trouverez ci-dessous l'évocation de thèmes d'actualités en relation avec l'astronomie, avec l'aimable autorisation de l'association AAAS (le choix des thèmes, des citations, les résumés rédigés et les avis ici exprimés sont personnels à Julien QUIRIN et n'engagent que lui) :

 

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Les causes de la ré-ionisation de l’Univers (ionisation de l’hydrogène neutre emplissant l’Univers), intervenue durant le premier milliard d’années après le big bang, restent débattues.

 

Le phénomène a été induit par une irradiation massive de rayonnement UV mais les sources de ce rayonnement restent débattues.

 

Or, les observations réalisées à partir du télescope spatial JWST mettent en évidence un nombre plus important que prévu de galaxies primordiales, dont les étoiles massives de première génération ont contribué à la ré-ionisation.

 

Par ailleurs, le télescope JWST a permis de détecter 100 fois plus de noyaux actifs de galaxies (« AGN », comportant en leur sein un trou noir) âgés d’un milliard d’année après de big bang que précédemment estimé via les observations effectuées au moyen de télescopes dans le domaine des rayons X.

 

Ces AGN auraient ionisé non seulement l’hélium neutre mais également une partie de l’hydrogène neutre.

 

Les sources potentielles de rayonnement UV ayant contribué à la ré-ionisation ont ainsi été plus importantes que ce qui était précédemment estimé.

 

Magazine Science 13 septembre 2024 VOL 385

 

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Il est difficile de déterminer à quelle période le volcanisme sur la Lune s’est arrêté, dans la mesure où les échantillons de roche lunaire fondue peuvent provenir soit d’impacts météoritiques soit du volcanisme.

 

Il ressort d’une analyse des isotopes du soufre (34s / 32s), censés permettre de discriminer les sources volcaniques et météoritiques, que la Lune aurait été encore volcaniquement active entre 135 et 116 millions d’années.  

 

Il s’agit de période étonnamment récente et les causes qui ont pu permettre à la Lune de maintenir un volcanisme sur une si longue durée sont à l’étude.

 

Magazine Science 6 septembre 2024 VOL 385

 

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Le système solaire a connu une période d’instabilité et de chamboulements, due à des interactions gravitationnelles entre les planètes géantes et à la migration de Jupiter vers le système solaire interne, avant que cette planète ne remigre vers le système solaire externe suite à des interactions avec Saturne.

 

Les perturbations gravitationnelles en résultant ont déstabilisé nombre de corps du système solaire notamment des astéroïdes qui ont été éjectés de leur orbite habituelle, provoquant un bombardement intense de la Terre.

 

L’époque à laquelle ce phénomène s’est produit est sujette à débat.

 

Il résulte d’une étude de météorites que cet événement se serait produit seulement 60 millions d’années après la formation du système solaire (laquelle remonte pour sa part à 4,57 milliards d’années).   

 

Magazine Science 19 avril 2024 VOL 384

 

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L’hydrogène et l’hélium étaient présents dès l’origine de l’Univers.

 

Les éléments atomiques plus lourds jusqu’au fer ont été générés par suite, au sein d’étoiles.

 

Reste à savoir ce qui a forgé les éléments atomiques encore plus lourds que le fer tels par exemple l’or ou l’uranium.

 

Une cause avait déjà été formellement identifiée : la fusion d’étoiles à neutrons telle celle détectée en 2017.

 

Toutefois, les fusions d’étoiles à neutrons sont des événements trop rares pour expliquer la quantité d’éléments lourds contenue dans l’Univers.

 

Une autre source plus fréquente est ainsi supposée : les supernovæ générées par l’effondrement d’étoiles massives. 

 

En octobre 2022 a été détecté le sursaut gamma (GRB 221009A) le plus puissant ayant frappé la Terre depuis que les mesures de ce type d’événement sont réalisées.

 

Après avoir cherché la source de ce sursaut gamma, les scientifiques l’ont identifiée : il s’agit une supernova générée par l’effondrement d’une étoile massive.

 

Cela leur a donné l’occasion d’étudier cette supernova avec le télescope spatial James Webb, dans l’espoir d’y identifier la présence d’éléments atomiques lourds et de vérifier ainsi la théorie.

 

Or, le télescope James Webb n’a identifié au sein des spectres de ladite supernova ni tellurium, ni sélénium, ni rubidium (autant d’éléments lourds qui auraient dû être détectés par le JWST s’ils avaient été présents).

 

Ce résultat négatif s’inscrit dans la même ligne que les résultats de précédentes études spectrales de supernovae.

 

Toutefois, trop eu de supernovæ auraient été étudiées pour que ces résultats soient statistiquement significatifs.

 

Le mystère au sujet de la création des éléments atomiques lourds persiste et des études complémentaires restent à mener.

 

Magazine Science 19 avril 2024 VOL 384

  

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Le télescope spatial JWST a permis la découverte du quasar le plus lointain connu à ce jour.

 

La découverte a été confirmée en rayons X par un autre télescope spatial à savoir Chandra.

 

Le trou noir supermassif contenu au sein de ce quasar aurait une masse avoisinant 40 millions de fois celle du Soleil.

 

Le problème est que ce quasar, baptisé UHZ-1, est observé tel qu’il était 400 ou 450 millions d’années après le big bang et il est impossible qu’un tel objet ait pu se former si rapidement simplement par fusion de trous noirs stellaires (eux-mêmes issus d’une population d’étoiles de type III).

 

Qui plus est, la galaxie constituant ce quasar a une masse anormalement faible (par rapport à celle du trou noir qu’elle renferme).

 

Elle n’est que de 140 millions de fois celle du Soleil (contre 40 millions de fois celle du Soleil pour le trou noir), tandis qu’en principe les quasars sont constitués d’une galaxie bien plus massive par rapport au trou noir central (la masse des trous noirs ne représentant - normalement - que 0,1 % - ou moins - de la masse des galaxies qui les abritent). 

 

Diverses théories sont avancées pour essayer d’expliquer la formation si rapide du trou noir supermassif contenu dans le quasar UHZ-1, notamment celles mettant en œuvre l’effondrement direct de nuages de gaz sans passer par l’étape intermédiaire de la fusion de trous noirs stellaires préexistants.

 

Magazine Science 25 août 2023 VOL 381

 

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Deux phénomènes sont avancés pour expliquer la formation de planètes :

 

-          celui du "bottom-up", selon lequel les planètes se forment par agrégation de poussières qui attirent ensuite par gravitation plus de matériaux ;

-          et celui du "top-down", selon lequel les planètes se forment directement par l’effondrement gravitationnel de nuages de poussières.   

 

Le scenario dit du "bottom-up" avait déjà été confirmé par l’observation de sillons d’espace "vides" au sein de disques protoplanétaires.

 

Le scenario du "top-down" vient quant à lui d’être également confirmé par l’observation, selon une étude parue au sein de la revue The Astrophysical Journal relayée par le magazine Science en date du 28 juillet 2023.

 

En effet, grâce à des observations menées avec le VLT, des scientifiques ont pu détecter la formation de planètes par l’effondrement de bras de poussières (sous leur propre gravitation) autour de l’étoile V960 Mon à 5000 années-lumière de la Terre.

 

Magazine Science 28 juillet 2023 VOL 381

 

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Les simulations suggéraient que les galaxies ne sont pas des "îles" esseulées de matière perdues dans un univers vide mais qu’elles sont reliées les unes aux autres par un réseau de gaz froid (composé principalement d’hydrogène moléculaire) participant à leur alimentation et à la formation d’étoiles en leur sein.

 

Le problème est que l’hydrogène moléculaire n’est pas détectable.

 

Toutefois grâce aux données issues de l’interféromètre radio Atacama Large Millimeter/ submillimeter Array, des scientifiques sont parvenus - à partir de mesures du carbone atomique - à détecter un tel flux de gaz froid s’étendant en périphérie d’une galaxie sur une distance près de 3 fois plus large que la galaxie elle-même.  

 

La présence de carbone au sein de ce flux, alors que l’univers primordial ne contenait pas de carbone (celui-ci étant forgé au cœur d’étoiles)  semble indiquer que ce carbone a été expulsé de la galaxie concernée (ou d’une autre) et qu’il est ensuite recyclé pour être ainsi à nouveau réinjecté dans la galaxie.

 

Magazine Science 31 mars 2023 VOL 379  

 

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La planète Vénus était il y a quelques années encore considérée comme géologiquement morte. Puis des indices d’une activité géologique récente ont été notés mais aucune preuve directe n’a pu être collectée.

 

Le doute vient toutefois d’être levé.

 

En réexaminant récemment des données issues de la sonde Magellan, vieilles de 30 ans et espacées de 8 mois, un astronome vient en effet de s’apercevoir d’une modification de la structure de la caldera du volcan vénusien Maat Mons.

 

Il s’agit de la première preuve d’une activité géologique - et volcanique - contemporaine sur Vénus.    

 

Magazine Science 17 mars 2023 VOL 379 ; magazine Science 24 mars 2023 VOL 379.

 

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La planète Mars aurait conservé un champ magnétique intense (de 17 micro tesla) il y a encore 3,9 milliards d’années, soit plusieurs centaines de millions d’années plus tard que ce que suggéraient les précédentes estimations.

 

Par ailleurs, le champ magnétique de Mars aurait connu des épisodes d’inversion.

 

C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude de la fameuse météorite martienne Allan Hills 84001 qui avait été retrouvée en Antarctique en 1984.

 

Magazine Science 23 décembre 2022 VOL 378

 

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La planète Mars s'est formée par accrétion d'astéroïdes et de météorites.

 

S'agissant de l'atmosphère de Mars, elle se serait formée principalement non pas par dégazage du manteau de la planète mais par accrétion des éléments volatiles de la nébuleuse solaire, avant disparition de celle-ci et après formation du manteau.

 

C'est ce que suggère l'analyse comparative des isotopes du krypton contenu :

 

- d'une part au sein de la météorite de Chassigny (météorite que l'on suppose issue de Mars),

- et d'autre part au sein de l'atmosphère martienne.

 

Cela remet en cause le scénario et l'ordre jusqu'à présent privilégiés sur l'apport des éléments volatiles lors de la formation planétaire.

 

Science VOL 377, 15 juillet 2022

 

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L’analyse des échantillons lunaires basaltiques rapportés par la mission Chang’e-5 révèle qu’une éruption de magma s’est produite sur la Lune il y a environ 1963 millions d’années (+/- 57 millions d’années).

 

La disparition du volcanisme lunaire est ainsi plus récente que ce que l’on pensait.

 

Par ailleurs, la teneur en anciens éléments radioactifs mesurée au sein des échantillons est trop faible pour expliquer ce volcanisme tardif dont la cause reste indéterminée.    

 

Magazine Science, 12 novembre 2021 VOL 374

 

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Les données issues du robot InSight et de son sismomètre SEIS démontrent que Mars est active du point de vue sismique.

 

Sur deux années, de nombreuses secousses ont été enregistrées, de magnitude inférieure à 4.

 

Il résulte également de ces données que le coeur de Mars débute à 1560 km de profondeur soit approximativement la moitié du rayon de la planète.

 

Le coeur de Mars est toujours à l'état liquide. Il est moins dense qu'initialement imaginé et son noyau de fer et de nickel serait fortement mélangé à du soufre et d'autres éléments légers.

 

Le manteau de Mars est relativement fin et serait dépourvu d'une couche de minéraux de type bridgmanite qui joue sur Terre le rôle d'isolant. L'absence de cette couche aurait favorisé un refroidissement interne accéléré.

 

Par ailleurs, le magnétomètre d'InSight a permis de mettre en évidence que la magnétisation de surface de la croûte martienne est dix fois plus importante que ce qui avait été précédemment modélisé sur la base d'observations satellites.

 

Cela suggère que le champ magnétique de la planète Mars, qui a aujourd'hui disparu, était initialement aussi intense que celui de la planète Terre.

 

Magazine Science, 23 juillet 2021 VOL 373

 

Mise à jour du 13 mai 2022 : Insight vient de mesurer un tremblement de magnitude 5, le plus puissant jamais mesuré sur Mars. Les données en résultant permettront de préciser la structure interne de la planète rouge.

 

Magazine Science 13 mai 2022 VOL 376

 

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De nouvelles modélisations suggèrent que la majeure partie de l’eau jadis présente sur Mars aurait disparu via un processus d’hydratation des minéraux présents dans la croute.

 

Ces modélisations ont simulé :

 

-          les anciens dégazages volcaniques,

-          les pertes d’eau atmosphériques - par dissociation des molécules d’H2O puis échappement de l’hydrogène dans l’espace -,

-          l’hydratation des roches de la croute,

 

tout en y incorporant les contraintes induites par les données recueillies via les sondes, rovers et analyses de météorites.

 

La présence sur Mars de minéraux hydratés comme les smectites avait déjà été détectée via les mesures effectuées par les sondes et rovers.

 

Sur Terre, le processus d’hydratation des minéraux est également à l’œuvre mais les roches de la croute terrestre sont recyclées grâce à la tectonique des plaques (la croute sombrant dans le manteau puis entrant en fusion, l’eau étant ensuite restituée en surface via le volcanisme).

 

Sur Mars ce recyclage n’existe pas à défaut d’existence d’un phénomène de tectonique des plaques.

 

Le nouveau modèle proposé impliquerait que le phénomène - à l’œuvre - de dissociation de l’eau atmosphérique en hydrogène et dioxygène avec échappement de l’hydrogène dans l’espace ne serait - contrairement à ce que l’on pensait - pas le principal facteur ayant conduit à l’assèchement de la planète Mars.

 

Le nouveau modèle permettrait d’expliquer :

 

-          la différence entre la quantité d’eau anciennement présente (selon estimation) sur la surface de Mars et la quantité d’eau présente aujourd’hui sur la surface sous forme de glace (en particulier au niveau des calottes polaires),

-          le taux d’échappement atmosphérique de l’hydrogène actuellement observé,

-          et le rapport de proportions également observé entre hydrogène et deutérium,

 

sans qu’il soit besoin de supposer l’existence de réservoirs d’eau glacée cachés dans les entrailles de Mars.

 

Magazine Science, 2 avril 2021 VOL 372

 

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Deux immenses structures géologiques d’une épaisseur de 1000 km et de plusieurs milliers de kilomètres de large gisent au sein du manteau terrestre, respectivement sous l’Afrique de l’Ouest et l’Océan Pacifique.

 

Ces structures dénommées LLSVPs (« large low-shear velocity provinces ») pourraient être des restes de la planète (surnommée Theia) ayant percuté la Terre il y a environ 4 milliards d’années pour former la Lune.

 

C’est ce que suggèrent de nouvelles modélisations et analyses isotopiques (effectuées via des prélèvements de lave) de ces structures.

 

Les scientifiques avaient déjà noté que les ondes sismiques générées par les tremblements de terre étaient nettement ralenties au niveau de ces deux structures, impliquant qu’elles étaient plus denses et chimiquement différentes par rapport au reste du manteau terrestre.

 

La théorie selon laquelle les LLSVPs seraient issues de restes de Theia est estimée plausible mais reste sujette à débat.

 

Un prélèvement d’échantillons du manteau lunaire inaltéré au sein du plus grand cratère d’impact lunaire (présent au niveau du pôle Sud de la Lune) permettrait de comparer leurs caractéristiques géochimiques à celles relevées sur Terre et de trancher peut-être la question.

 

Magazine Science 26 mars 2021 VOL 371

 

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En 2017, la source d’un neutrino (détecté par le détecteur IceCube situé en Antarctique) avait pour la première fois pu être identifiée : il s’agissait d’un blazar, à savoir une galaxie très lumineuse contenant un trou noir supermassif et actif dont le disque d’accrétion environnant émet des jets de plasma.

 

Le 1er octobre 2019, la source d’un autre neutrino (encore détecté par IceCube) a pu être également identifiée : il s’agirait cette fois d’un jet de plasma en provenance de la périphérie d’un trou noir supermassif disloquant une étoile (phénomène appelé TDE pour « tidal disruption events »), dans une galaxie située à environ 750 millions d’années-lumière de distance.

 

Les scientifiques suspectent que les TDE constituent une source majeure de neutrinos à haute énergie et de rayons cosmiques.

 

Science, 26 février 2021 VOL 371

 

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Les structures géologiques sur Mars (lits de rivière, deltas, érosion des roches etc) témoignent du fait que la planète rouge comportait à sa surface une grande quantité d’eau liquide aujourd’hui disparue.

 

Les causes de ce dessèchement restent débattues.

 

Il est peu probable que l’eau se soit échappée d’elle-même dans l’espace par évaporation ou sublimation car la majeure partie aurait condensé en s’élevant dans l’atmosphère et serait retombée sous forme de neige avant d’atteindre la haute atmosphère.

 

Il est par ailleurs peu probable que les rayons ultra-violets du Soleil aient pu dissocier toutes ces molécules d’eau en dioxygène et hydrogène car ce phénomène de dissociation, bien qu’à l’œuvre, reste marginal.

 

L’étude de nouvelles données issues de la sonde MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile Evolution) apporte enfin un début d’explication plausible au phénomène de dessèchement.

 

Il en ressort en effet que les tempêtes de poussières, qu'elles soient régionales ou qu'elles recouvrent la totalité de la planète (comme en 2018), parviennent à propulser dans la haute atmosphère martienne de grandes quantités de molécules d’eau qui peuvent alors s’échapper vers l’espace.

 

Lors des tempêtes de poussière, la poussière absorbe la chaleur du rayonnement solaire. Cet échauffement de l’atmosphère génère d’autres vents qui lèvent à leur tour encore plus de poussières par effet d'emballement. Non seulement l’atmosphère ainsi réchauffée peut contenir plus de vapeur d’eau, mais ces molécules d’eau sont encore transportées par les poussières vers la haute atmosphère.

 

De plus, ces molécules d’eau seraient alors massivement dissociées dans l’atmosphère par des molécules de CO2 (le principal constituant de l’atmosphère martienne) ionisées par les particules issues du vent solaire*. Cette dissociation des molécules d’eau par du CO2 ionisé (et accessoirement par le rayonnement UV du Soleil) favoriserait leur échappement vers l’espace depuis la haute atmosphère.

 

Si le taux de perte d’eau actuellement observé a été constant au cours de l’histoire martienne (ce qui reste à déterminer), Mars aurait pu perdre depuis sa formation l’équivalent d’un océan global de plus de 25 mètres de profondeur.

 

* Note : il sera rappelé que la perte du champ magnétique martien permet aux particules issues du vent solaire de pénétrer et d’ioniser l’atmosphère.

 

Source : Science, 13 novembre 2020 VOL 370

 

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L’étude de quatorze étoiles dans leur phase dite AGB (phase de géante rouge précédant directement la phase de nébuleuse planétaire) démontre que le même mécanisme physique façonne :

 

- les vents constatés lors de la phase AGB,

- puis les nébuleuses planétaires de type bipolaire ou comportant des formes complexes (par opposition aux nébuleuses planétaires de forme sphérique simple).

 

Ce mécanisme à l’origine des formes complexes de certaines nébuleuses planétaires peut s’expliquer par la présence d’un autre astre, compagnon de l’étoile en phase AGB. 

 

Science, 18 septembre 2020 VOL 369

 

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Découverte, via l'étude d'ondes gravitationnelles détectées par les laboratoires LIGO (USA) et VIRGO (UE), de trous noirs de masses intermédiaires entre :

 

- d'une part les trous noirs stellaires (formés après l'effondrement d'une étoile),

- et d'autre part les trous noirs supermassifs (souvent présents au coeur des galaxies).

 

Plus précisément, ont été détectées des ondes gravitationnelles qui auraient été générées par la fusion de deux trous noirs de masses respectives équivalentes à 85 et 66 masses solaires.

 

Il s'agit de la première détection de trous noirs de masse intermédiaire, le problème étant que d'après les modèles il ne serait pas possible qu'un trou noir formé par l'effondrement d'une seule étoile puisse atteindre une masse supérieure à 65 masses solaires... 

 

Science, 4 septembre 2020 VOL 369 

 

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Selon la théorie actuellement la plus partagée, notre planète se serait formée à partir de poussières et de roches trop déshydratées (car proches du Soleil) pour expliquer la présence de nos océans et de l'eau contenue massivement au sein du manteau terrestre. De plus, la Terre en formation aurait été trop chaude pour conserver l'eau. Selon cette théorie, ce n'est qu'après la formation de notre planète que l'eau aurait été essentiellement apportée, par des impacts de météorites et de comètes - de type chondrites carbonées - en provenance de la périphérie plus froide du système solaire.

 

Le problème est que la composition isotopique de l'eau contenue au sein des chondrites carbonées est sensiblement différente de celle de l'eau présente sur Terre.

 

Une nouvelle étude suggère à cet égard que les chondrites de type enstatite, qui se trouvaient quant à elles dans la zone de formation de notre Terre, contenaient finalement suffisamment d'eau pour expliquer la proportion d'eau présente sur et au sein de notre Terre. La composition isotopique de l'eau contenue dans les météorites à enstatite concorde par ailleurs avec celle de l'eau présente sur Terre. Cette étude tend également à considérer que cette eau primitive contenue au sein des météorites enstatites a pu être conservée lors du processus de formation de la Terre, sans exclure un éventuel apport ultérieur d'eau en provenance de la périphérie du système solaire.

 

Science, 28 août 2020 VOL 369

 

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Les scientifiques ont pu identifier pour la première fois un sursaut radio rapide (fast radio burst) en provenance de notre galaxie la Voie Lactée et en déterminer la source précise.

 

Celui-ci n’a été généré ni par un trou noir supermassif ni par la fusion d’étoiles à neutron (comme le prévoyaient certaines théories) mais par un magnétar, c’est-à-dire une étoile à neutrons émettant un champ magnétique d’une intensité extrême.

 

Jusqu’à présent, les sursauts radios rapides détectés provenaient de galaxies distantes et il était ainsi impossible d’en localiser la source précise.

 

Science, 12 juin 2020 VOL 368

 

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Les supernovae se forment généralement par effondrement puis explosion d’une étoile massive en fin de cycle.

 

Cependant, environ 20 % des supernovae sont générées selon un processus différent : il s’agit des supernovae de type Ia, consécutives à l’explosion de naines blanches.

 

Le processus précis à l’origine des supernovae de type Ia reste toutefois en débat.

 

Les observations récentes permettront peut-être de trancher :

 

En effet, trois naines blanches avec une vélocité inhabituellement importante (1 000 km par seconde) ont été découvertes au sein de la Voie Lactée via des données de 2018 issues du satellite spatial européen Gaia.

 

Leur vitesse est si importante qu’elles pourraient peut-être un jour s’échapper de notre galaxie.

 

Par ailleurs, l’analyse de leur lumière - réalisée ultérieurement à partir d’installations terrestres - a mis en évidence la présence de fer et d’autres métaux - comme si ces éléments leur avaient été implémentés par l’explosion d’une supernova -.

 

Il est dès lors probable que ces trois naines blanches ont été éjectées à haute vitesse par l’explosion d’une supernova de type Ia, ce type de supernova générant la plupart du fer et des métaux présents au sein de notre univers.

 

Ces trois étoiles tendent également à démontrer que les supernovae de type Ia seraient générées :

 

-          non pas par des systèmes binaires composés d’une naine blanche et d’une géante rouge (la naine blanche explosant, dans ce scénario, après avoir capté l’hydrogène de la géante rouge et après être ainsi à nouveau entrée en fusion nucléaire),

 

-          mais par des systèmes binaires de naines blanches (dans ce scénario, l’une des naines blanches entrerait en fusion nucléaire et exploserait après avoir capté de l’hélium au cours de sa rotation autour de l’autre, laquelle se retrouverait - pour sa part - éjectée sans que les deux étoiles n’aient eu le temps de fusionner).

 

Magazine Science, VOL 368 5 juin 2020

 

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Certains astres du système solaire, tel le satellite Titan ou la planète Vénus, possèdent une atmosphère dite en supère rotation, c'est à dire que leur atmosphère tourne plus rapidement que leur vitesse de rotation.

 

L'atmosphère de Vénus accomplit ainsi une révolution en 4 jours, tandis qu'il en faut 243 pour que la planète accomplisse un tour complet sur elle-même.

 

Or, si l'atmosphère de Vénus tourne ainsi plus rapidement, c'est qu'elle subit une impulsion contrecarrant son frottement avec la surface rocheuse et entretenant ainsi ce que l'on appelle le moment angulaire (ou moment cinétique).

 

L'analyse des données recueillies en ultraviolet par la sonde japonaise Akatsuki permet de mieux comprendre le phénomène à l'origine de cette supère rotation de l'atmosphère vénusienne : le transport horizontal et vertical du moment angulaire par les marées thermiques, elles-mêmes générées par la chaleur du Soleil.

 

Notamment, ces analyses ont révélé un fort transport équatorial du moment angulaire par les marées thermiques dans la région des basses latitudes, atténué par un transport inattendu vers les pôles par des turbulences horizontales.

 

Magazine Science, 24 avril 2020 vol. 368.

 

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Il ressort entre autres des dernières données recueillies par la sonde Cassini (pour Saturne) et des données recueillies par la sonde Juno (pour Jupiter) :

 

-          Que les vents de Saturne (soufflant jusqu’à 1800 km/h) peuvent s’enfoncer au moins jusqu’à 9 000 km vers l’intérieur de la planète, tandis que les vents de Jupiter (atteignant une vitesse de 500 km/h) ne s’enfoncent que jusqu’à 3 000 km (soit environ 4 % seulement du rayon de Jupiter),

-          Que le noyau de Saturne comporterait une proportion d’éléments lourds plus importante que celui de Jupiter et que ses contours seraient bien définis, tandis que le noyau de Jupiter n'aurait qu'une limite floue, ses éléments lourds s'effilant jusqu'à la moitié de son rayon,

-          Que Saturne se serait ainsi formée à partir de blocs de roches ayant ensuite accrété le gaz environnant (essentiellement de l’hydrogène), tandis que Jupiter se serait formée directement à partir d’un mélange de roches et de gaz,

-          Que les anneaux de Saturne, d’une faible masse et d’une "bancheur" (clarté) prononcée, ne seraient âgés que de 10 millions d’années environ et continueraient actuellement à ensemencer Saturne en matière, ce qui pourrait laisser présager de leur disparition d’ici à quelques millions d’années.

 

Magazine Science, 18 janvier 2019 vol. 363.

 

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Découverte au sein de notre système solaire de la planète naine la plus lointaine.

 

Cet objet, qui est 120 fois plus éloigné du Soleil que ne l’est la Terre, a été baptisé "Farout" et serait d’après la lumière qu’il renvoie composé de glace.

 

Son diamètre serait d’environ 500 km.

 

L’objet présente ainsi des caractéristiques communes (taille, composition) avec le satellite de Saturne Encelade.

 

Magazine Science 21 décembre 2018 VOL 362.

 

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Une nouvelle galaxie satellite à la Voie Lactée, dénommée Antlia 2 (Antlia signifiant « Machine pneumatique » du nom de la constellation), a été découverte.

 

La taille de cette galaxie représente 1/3 de fois celle de la Voie Lactée. Elle est aussi grande que le Grand Nuage de Magellan mais sa densité est très faible. Cette faible densité pourrait s’expliquer par la présence, à un stade précoce de son évolution, de supernovæ qui auraient soufflé une importante quantité de matière. Des analyses révèlent la présence d’éléments lourds qui sont de nature à accréditer cette thèse. Les forces de marée exercées par la Voie Lactée ont également pu contribuer à cette perte de matière.

 

Néanmoins, cette galaxie qui est 100 fois moins massive que tout autre objet connu de cette taille questionne une fois de plus au sujet de ce que l’on croit connaître de la supposée matière noire.

 

Cette galaxie satellite est difficilement perceptible en raison de sa faible luminosité et de sa situation de l’autre côté du disque de la Voie Lactée.

 

Sa découverte a été rendue possible grâce à l’analyse des données issues du télescope spatial européen Gaia. Il en ressortait la présence dans cette zone d’un nombre anormalement élevé d’étoiles de type RR Lyrae, dont la pulsation a au demeurant permis d’en apprécier la distance (420 000 années-lumière). Puis les étoiles du disque de la Voie Lactée, relativement proches et donc sensibles à la parallaxe (déplacement apparent de leur position en fonction de l’évolution de la trajectoire de la Terre autour du Soleil) ont été discriminées et une population d’étoiles plus lointaines (une centaine de géantes rouges) a ainsi été mise en évidence, confirmant la présence d’un halo de matière.

 

Magazine Science, 16 novembre 2018 VOL 362.

 

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Détection au moyen du radar (MARSIS) de la sonde Mars Express d’un lac d’eau liquide s’étendant sur environ 20 km, près du pôle Sud de Mars, sous une couche de glace épaisse de 1,5 km.

 

La faible pression induite par cette couche de glace - relativement fine - ne peut expliquer à elle seule que l’eau sous-jacente soit liquide, alors que la température de celle-ci est estimée à -68°C.

 

L’état liquide de cette étendue d’eau ne peut s’expliquer que par une très forte concentration en sels, abaissant le point de gel.

 

La teneur en sels est probablement si élevée et l’eau si froide que ce Lac est un lieu clairement défavorable à l’émergence d’une éventuelle forme de vie.

 

Toutefois, cette découverte d’eau liquide en profondeur laisse en espérer d’autres, à des latitudes plus proches de l’équateur martien.

 

Magazine Science, 3 août 2018 VOL 361.

 

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Le rover Curiosity a détecté, après avoir creusé quelques centimètres au sein d’une roche sédimentaire présente dans un ancien lit de lac martien asséché, des molécules organiques complexes s’apparentant  à du kérogène.

 

Par le passé, d’autres détections de matière biologique complexe avaient été effectuées mais pour des quantités de molécules si faibles qu’elles pouvaient provenir de contaminations terrestres.

 

La détection révélée cette fois par la NASA porte sur des seuils 100 fois supérieurs aux précédentes détections, confirmant ainsi leur origine martienne.

 

Sur Terre, le kérogène a été essentiellement formé par compression géologique d’algues…

 

Toutefois, il n’est pas possible d’exclure que sur Mars cette matière organique provienne de phénomènes non biologiques.

 

En dépit de ce doute qui subsiste, il s’agit d’une découverte majeure dans la mesure où preuve est maintenant faite que de la matière organique complexe a pu être préservée à seulement quelques centimètres de profondeur en dépit des conditions délétères régnant à la surface martienne (oxydation et irradiation). 

 

Si l’on ajoute à cette détection celle d’une variation saisonnière du taux de méthane dans l’atmosphère (pouvant elle-même s’expliquer par des processus soit biologiques soit géologiques),  le mystère martien se renforce…

 

Magazine Science 8 juin 2018 VOL 360

 

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Tandis que les expérimentations visant à détecter les particules constitutives de matière noire ne donnent toujours pas de résultats probants, voici maintenant que de nouvelles observations viennent ajouter un grain de sable supplémentaire dans le modèle bien rodé des simulations de galaxies postulant l’existence de cette matière noire.

 

D’après ce modèle de simulations, la matière noire serait répartie de manière grossièrement sphérique autour des galaxies, de sorte que les galaxies satellites orbitant autour de galaxies principales (leur hôte) ne seraient pas censées orbiter sur un plan précis mais de manière plus ou moins aléatoire.

 

On savait déjà que les galaxies satellites de la Voie Lactée et d’Andromède avaient plutôt tendance à orbiter sur un plan précis mais l’on pensait qu’il s’agissait là d’exceptions.

 

Or, de nouvelles observations, cette fois des galaxies satellites autour de Centaurus A (une galaxie elliptique) révèlent que celles-ci orbitent également - pour leur quasi-totalité- sur un plan tel un disque.

 

Ces nouvelles observations, qui confirment les précédentes, invitent à repenser les modèles de simulation actuels.

 

Magazine Science, 2 février 2018 VOL 520.

 

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Les analyses des dernières données recueillies par la sonde Cassini confirment que les anneaux de Saturne sont apparus très récemment à l’échelle de l’histoire du système solaire, c’est-à-dire il y a seulement 150 à 300 millions d’années au plus.

 

La masse des anneaux, évaluée finalement à 0,4 fois celle du satellite Mimas, serait bien plus faible que prévu ce qui signifierait - si les théories reliant la masse des anneaux à l’âge sont correctes - que les anneaux ne se sont pas formés en même temps que Saturne mais bien après.

 

Qui plus est, le flux de micrométéorites et de poussières affluant vers Saturne depuis la périphérie du système solaire serait plus important que prévu et aurait dû avoir pour effet d’assombrir bien plus les anneaux si ceux-ci s’étaient formés il y a plus de 300 millions d’années.

 

Or, la glace d’eau contenue dans les anneaux de Saturne est relativement pure.

 

Magazine Science, 22 décembre 2017 VOL  1514

 

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Le principe d’équivalence faible (selon lequel deux corps soumis à un même champ de gravitation chutent simultanément dans le vide quelle que soit leur masse) a été poussé dans ses retranchements  par le satellite MICROSCOPE du CNES.

 

Or, une fois de plus, ce principe n’a pas pu être invalidé malgré la précision inégalée de l’expérience qui consistait à placer en orbite deux cylindres de masses différentes et à reproduire les conditions d’une chute libre loin de toute interférence terrestre tout en enregistrant les éventuelles variations de vitesse de chute au moyen d’impulsions électriques.

 

De nouvelles expériences seront menées à l’avenir pour tester ce principe de manière toujours plus précise, sachant en effet que la détection d’une infirme variation de vitesse quant à la chute des objets pourrait être le signe d’une nouvelle force de la nature expliquant l‘impossibilité actuelle d’unifier les théories de la relativité générale et quantique. 

 

Magazine Science 1er décembre 2017 VOL 358

 

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Cinquième détection d’ondes gravitationnelles !

 

Cette détection est par ailleurs d’une importance capitale car il s’agit de la première faite à la suite de la fusion d’étoiles à neutron, les précédentes ondes détectées ayant quant à elles été générées par la fusion de trous noirs.

 

Cette cinquième détection a été effectuée en date du 17 août 2017 au moyen des deux interféromètres LIGO situées à Hanford et Livingston (USA) et de l’interféromètre VIRGO à Pise (Italie).

 

L’événement a duré environ 100 secondes à des fréquences de plusieurs milliers de cycles par seconde.

 

Par comparaison, les ondes précédemment détectées (issues quant à elles de la fusion de trous noirs) n’avaient duré que quelques secondes à des fréquences de seulement quelques dizaines de cycles par seconde.

 

Par ailleurs, lors du 5ème événement, un sursaut gamma a été enregistré par le télescope spatial Fermi Gamma-ray Space Telescope de la NASA.

 

En outre, une triangulation de la position de la source des ondes gravitationnelles dans le ciel a pu être réalisée grâce à VIRGO et LIGO, réduisant le périmètre de recherche à une dimension apparente équivalente à 60 fois la taille de la Lune, dans la constellation de l’Hydre.

 

Les scientifiques ont fini par trouver dans ce secteur, en périphérie de la galaxie NGC 4993, un objet lumineux qui n’apparaissait pas sur les images d’archive.

 

Il s’agissait d’une kilonova, astre des milliers de fois plus lumineux qu’une nova ordinaire et déjà théorisé mais jamais observé auparavant.

 

La première détection de cette kilonova en optique a été réalisée au Chili via un télescope d’un  mètre de diamètre conduit sous la responsabilité de l’Université de Californie.

 

Cette kilonova, issue de la fusion des deux étoiles à neutron, a pu être analysée par la communauté scientifique dans toutes les longueurs d’ondes.

 

Le phénomène de « r-process », pouvant générer des éléments atomiques lourds au-delà du fer, a été observé, confirmant ainsi certaines théories qui avaient été avancées sur ce sujet.

 

Magazine Science, 20 octobre 2017 VOL 358.

Magazine Science, 22 décembre 2017 VOL  1514.

 

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Les scientifiques sont parvenus à se représenter une partie d’un bras externe de notre galaxie - la Voie Lactée -, situé à une distance record de 60 000 années-lumière à l’opposé du coeur galactique - dont les poussières perturbent normalement les observations - .

 

Ce travail a pu être réalisé grâce aux ondes radio qui permettent de mieux traverser les poussières et gaz de notre galaxie.

 

Les scientifiques ont étudié pour ce faire des zones de formation d’étoiles, riches en vapeur d’eau et émettant intensément des ondes radio.

 

Magazine Science, 13 octobre 2017 VOL 358.

 

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Quatrième détection d’ondes gravitationnelles.

 

Ces ondes, liées à la fusion de trous noirs,  ont été détectées non seulement par les deux instruments situés aux Etats-Unis mais également via un autre détecteur situé en Italie et dénommé Virgo.

 

Magazine Science, 6 octobre 2017 VOL 358

 

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La provenance des rayons cosmiques à ultra haute énergie est l’une des grandes énigmes de la science.

 

Les rayons cosmiques, constitués de particules chargées électriquement, sont déviés à l’approche de la Terre par le champ magnétique de celle-ci ce qui complique la tâche des scientifiques.

 

Les travaux issus de la collaboration Pierre Auger ont toutefois permis de détecter une forte anisotropie des particules cosmiques dotées d’une énergie égale ou supérieure à 8 EeV (8 X 1018 électron volts), suggérant que ces particules seraient d’une origine extragalactique.

 

Magazine Science, 22 septembre 2017 VOL 357    

 

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Des mesures effectuées au moyen du spectromètre de la NASA "Moon Mineralogy Mapper" permettent d’estimer que le régolithe lunaire contiendrait, dans une épaisseur d’un mètre à partir de la surface, une quantité de glace d’eau équivalente à environ 0,1 pétagramme.

 

L’eau est davantage présente au niveau des latitudes élevées de la Lune.

 

La plupart de cette glace de surface aurait été implémentée sur la Lune par le vent solaire.

 

Magazine Science, 15 septembre 2017 VOL 357

 

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Des scientifiques sont parvenus à modéliser, au moyen de simulations, la formation des spicules solaires.

 

De même, ils ont affiné leur modélisation du cycle magnétique des étoiles (par exemple le cycle de notre Soleil est d’environ onze années), aboutissant sur ce point à la conclusion que la période du cycle :

 

-          varie en fonction de la rotation et de la luminosité des étoiles

-          et qu’elle est inversement proportionnelle au nombre de Rossby.

 

Magazine Science, 23 juin 2017 et 14 juillet 2017 VOL 356 et 357.

 

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Certaines étoiles au sein de la Voie Lactée se déplacent à une vitesse anormalement élevée. La théorie la plus courante suggère que ces étoiles seraient issues de systèmes stellaires doubles dont l’un des membres serait consumé par le trou noir supermassif situé au cœur de notre galaxie, provoquant ainsi l’éjection de l’étoile restante.

 

Des analyses et simulations de la trajectoire de ces étoiles, basées sur les données du Sloan Digital Sky Survey, aboutissent toutefois à un scénario différent.

 

En effet, ces étoiles à forte vélocité seraient en fait issues du Grand Nuage de Magellan et plus précisément de ses systèmes stellaires binaires explosant en supernova.

 

Dans la moitié de ces cas d’explosions, l’étoile restante serait soufflée par l’explosion.

 

La gravité du Grand Nuage de Magellan étant trop faible pour retenir cette étoile restante, celle-ci pourrait alors se diriger vers la Voie Lactée.

 

Le Grand Nuage de Magellan orbitant par ailleurs à une vitesse de 400 kilomètres par seconde autour de la Voie Lactée, l’étoile ainsi éjectée serait dotée d’une vélocité supérieure à celle des étoiles originaires de la Voie Lactée.

 

Magazine Science, 7 juillet 2017, VOL 357.

 

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Détection, au sein de nébuleuses protoplanétaires entourant deux jeunes étoiles de type solaire, de lignes spectrales caractéristiques du méthyl isocyanate, une molécule pré biotique.

 

Ainsi, ces nébuleuses protoplanétaires - comme celle ayant formé notre système solaire - pourraient contenir certains des ingrédients nécessaires à l’émergence de la vie.

 

Magazine Science, 9 juin 2017, VOL 356.

 

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L’observatoire LIGO a, pour la troisième fois, détecté des ondes gravitationnelles issues d’une fusion de deux trous noirs.

 

Cette détection est intervenue en date du 4 janvier 2017.

 

Les trous noirs en cause avaient une masse de respectivement 31 et 19 masses solaires et étaient situés à trois milliards d’années-lumière de la Terre.

 

Pour la première fois, les scientifiques ont pu déterminer que le spin de ces trous noirs n’était pas aligné avec leur axe orbital, ce qui permet d’émettre des hypothèses sur la formation de ce système. Plus de données sont toutefois requises à cet effet.

 

Magazine Science, 2 juin 2017 VOL 356.

 

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La sonde Juno est en train de révéler des aspects étonnants de Jupiter, avec - entre autres - la présence au niveau des pôles de nombreuses tempêtes cycloniques rassemblées en "amas" ou "grappes" ou encore une intensité de champ magnétique quasiment deux fois plus forte qu’estimée auparavant.

 

Magazine Science, 26 mai 2017 VOL 356  

 

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Nouvelle découverte d’un grand corps céleste au sein de notre système solaire, au-delà de l’orbite de Neptune.

 

Ce corps, baptisé 2014 UZ 224, serait situé à une distance équivalente à 92 fois celle séparant la Terre du Soleil.

 

Il aurait un diamètre de 600 km environ, ce qui le classerait dans la catégorie des planètes naines.

 

Magazine Science, 12 mai 2017 VOL 356.

 

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Les analyses réalisées au moyen du spectromètre de masse de la sonde Cassini - alors que celle-ci survolait en 2015 un jet de particules en provenance du satellite Encelade - ont permis de déterminer que ce jet contenait une proportion de 0,4 à 1,4 % d’hydrogène moléculaire (H2) et de 0,3 à 0,8 % de dioxyde de carbone (CO2).

 

Or, il s’agit de composés permettant la méthanogenèse (réduction du dioxyde de carbone par le dihydrogène pour former du méthane), elle-même source d’énergie potentielle pour une vie éventuelle, ce qui érige Encelade en corps du système solaire le plus enclin à abriter un processus biologique après la Terre.

 

La présence d’hydrogène moléculaire serait liée à des interactions entre la roche et l’océan d’eau liquide présents sous la croute de glace. Un phénomène d’hydrothermalisme est évoqué à cet égard, à l’instar des mécanismes parfois à l’œuvre dans les profondeurs de l’océan terrestre.

 

Rappelons que sur Encelade, petite lune de Saturne, l’activité géologique est entretenue par des forces de marée qui en déforment la structure interne et génèrent un échauffement.

 

Magazine Science, 14 avril 2017 VOL 356.

 

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Les instruments embarqués à bord de la sonde Dawn ont permis la détection d'une couche de glace d'eau répartie globalement sous la surface de Cérès, à partir d'une profondeur oscillant entre environ un mètre dans les régions équatoriales et seulement quelques centimètres au niveau des pôles.

 

Selon les modélisations, Cérès serait par ailleurs constituée de 20 à 30 % de glace d'eau et pourrait même contenir en son sein un océan d'eau liquide (dans l'hypothèse où sa taille  aurait permis de conserver une partie de la chaleur présente lors de sa formation).

 

Les dernières analyses spectroscopiques renforcent encore l'intérêt de cet objet dans la mesure où elles révèlent pour leur part la présence de molécules organiques complexes qui auraient été générées in situ (et non pas apportées par des chutes de météorites ou de comètes), de sorte que Cérès serait le siège de réactions chimiques pré biotiques complexes.

 

Cérès rejoint ainsi le club des objets du système solaire susceptibles de permettre l'émergence d'une vie primitive, à l'instar de certains satellites de Jupiter et Saturne.

 

Magazine Science, 17 février 2017 VOL 355

 

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L'Univers jeune contenait déjà des galaxies très massives et leur processus de formation reste sujet à débat.

 

Notamment, on ne sait pas quelle a été la part contributive prédominante entre :

 

-          la formation de nouvelles étoiles au sens strict,

-          ou des fusions entre galaxies.

 

Des scientifiques viennent peut-être d'apporter un élément de réponse en découvrant l'existence d'un immense nuage de gaz moléculaire froid en périphérie d'une galaxie géante de l'Univers primordial, baptisée la "Spiderweb Galaxy" (galaxie de la toile d'araignée, laquelle est si lointaine que son observation permet de remonter l'histoire de l'Univers alors que celui-ci n'était âgé que de 3 milliards d'années).

 

Le nuage entourant cette galaxie alimenterait en effet la formation de nouvelles étoiles à un rythme de plusieurs centaines par année.

 

Ces étoiles ainsi formées viennent accroître et renforcer les couches externes de la galaxie.

 

Qui plus est, les scientifiques ont observé la présence de monoxyde de carbone au sein du nuage, dans des concentrations laissant à penser que ce nuage a été au moins en partie formé par les étoiles de la galaxie avant d'être expulsé vers la périphérie de celle-ci où, en se refroidissant, il a pu se re-condenser et être recyclé pour former de nouvelles étoiles...

 

Reste à déterminer quel mécanisme a contribué à expulser le gaz et à permettre ainsi ce vaste recyclage. Reste également à vérifier si le même processus est à l'œuvre au sein d'autres galaxies massives lointaines.

 

Magazine Science, 2 décembre 2016 VOL 354.

 

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La comète 67P/Churyumov-Gerasimenko est née d'un processus doux d'agglomération de nuages de poussières et de petits cailloux plutôt que de l'entrechoquement et de la fusion de corps rocheux plus grands (à savoir de l'ordre du mètre ou du kilomètre).

 

Du moins en serait-il ainsi des deux blocs qui composent sa structure caractéristique car ces deux blocs se sont formés ainsi séparément, avant de fusionner pour aboutir à la forme de la comète que l'on connaît aujourd'hui.

 

Cette fusion des deux blocs est intervenue de manière également douce car aucune concentration de masse n'a été détectée au sein de la comète au niveau de leur zone de jonction, excluant l'hypothèse d'un entrechoquement violent.

 

Enfin et contrairement à ce que l'on a pu penser, l'analyse des matériaux rejetés dans l'espace - sous l'effet du rayonnement solaire - et de leur proportion indique que la comète est plus composée de poussières et de roches que de glace d'eau, tordant définitivement le cou à l'idée selon laquelle les comètes seraient des boules de neige sales. Il s'agit plutôt de boules de poussière et de roches glacées...

 

Cette poussière est très peu dense et composée essentiellement de vide, où se logent parfois des molécules organiques.

 

Magazine Science : 30 septembre 2016 VOL 353

 

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Huit systèmes d’étoiles binaires, combinés à des nébuleuses planétaires, ont été observés et étudiés.

 

Ces observations confirmeraient que l’axe de symétrie des nébuleuses planétaires bipolaires pointe dans la même direction que l’axe autour duquel les étoiles orbitent.

 

Il semblerait ainsi que la bipolarité observée de certaines nébuleuses planétaires soit effectivement liée à l’existence de systèmes d’étoiles binaires, comme cela est supposé depuis une quarantaine d'années.

 

Notre Soleil ne devrait donc pas pouvoir produire une nébuleuse de type bipolaire, mais nous ne serons de toute façon plus là pour le regretter...

 

Magazine Science, 23 septembre 2016 VOL 353.

 

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La planète naine Cérès présente des signes de cryovolcanisme. Ainsi, Cérès est flanqué d'un immense cryovolcan (dénommé Ahuna Mons) haut de 4 000 m et large de 17 km, dont l'activité la plus récente remonterait à environ 210 millions d'années.

 

Par ailleurs, des molécules d'eau ou minéraux hydratés ont été détectés au sein d'un cratère d'impact de 10 km de diamètre dénommé Oxo, formé récemment il y a environ 1 à 10 millions d'années. L'impact d'une météorite y a probablement excavé de la glace présente sous la surface. Compte-tenu de sa haute latitude et de sa topographie, le cratère Oxo a pu conserver en son coeur cette glace d'eau.

 

Il ne s'agit là que de quelques exemples des données recueillies par la sonde Dawn et publiées dans le magazine Science du 2 septembre 2016 (VOL 353).

 

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Découverte (annoncée le 24 août 2016) au moyen de l'observatoire européen "HARPS" de l'exoplanète rocheuse la plus proche de nous, autour de l'étoile Proxima du Centaure.

 

Cette exoplanète (Proxima b) de 1,3 masse solaire orbite par ailleurs à une distance de son étoile équivalente à 5% de celle séparant la Terre du Soleil, soit dans une zone compatible avec l'existence d'eau à l'état liquide (Proxima du Centaure étant une naine rouge).

 

Il est toutefois peu probable que la planète soit propice à l'émergence de la vie dans la mesure où il se pourrait qu'elle présente toujours la même face à l'égard de son étoile et qu'elle soit par ailleurs sujette à des bombardements de rayons X, ultraviolets ou d'autres particules.

 

L'existence d'un éventuel champ magnétique et d'une éventuelle atmosphère pourrait cependant atténuer ces contraintes néfastes à la vie.

 

Proxima b de par sa proximité sera un sujet d'étude de choix pour les scientifiques qui essayeront de percer les mystères de sa composition.

 

Magazine Science, 26 août 2016 VOL 353.

 

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L’observatoire LIGO aux Etats-Unis a annoncé avoir une nouvelle fois détecté, le 26 décembre 2015, des ondes gravitationnelles.

 

Cette détection s’ajoute ainsi à la précédente qui était intervenue en septembre 2015 (cf. précédent article ci-dessous à ce sujet).

 

La nouvelle détection implique cette fois des trous noirs ayant respectivement 14 et 7,5 masses solaires (soit des trous noirs moins massifs que ceux qui avaient généré le premier signal en septembre 2015).

 

Le signal observé le 26 décembre 2015 représente 55 cycles d’ondes (55 "vagues") gravitationnelles, générés par la spirale infernale et descendante des deux trous noirs avant que ceux-ci ne fusionnent. Le phénomène a duré une seconde.

 

La précédente observation intervenue en septembre 2015 concernait à titre comparatif seulement 10 cycles sur 0,2 seconde.

 

Magazine Science, 17 juin 2016 VOL 352.

 

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Des scientifiques ont réussi à recréer des sucres dont du ribose (un constituant majeur de l’ARN) en irradiant avec des rayons ultraviolets des molécules de glace d’eau contenant du méthanol et de l’ammoniac, à l’instar des conditions qui devaient prévaloir au sein de la nébuleuse ayant formé le système solaire.

 

Science, 8 avril 2016 VOL 352.

 

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L'amas globulaire R136 était déjà connu pour abriter l'étoile la plus massive connue (250 fois la masse du Soleil).

 

Les scientifiques viennent de découvrir au sein de cet amas, au moyen du télescope spatial Hubble en ultraviolet, un total de neuf étoiles de plus de 100 masses solaires.

 

Le processus à l'oeuvre dans la formation de ces étoiles géantes en grand nombre reste mystérieux car aucune théorie ne l'explique parfaitement, notamment la fusion d'étoiles binaires.

 

Des prochaines observations vont être réalisées, afin de surveiller la présence d'étoiles binaires dans cette zone.

 

Magazine Science, 25 mars 2016, VOL 351

 

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Selon les dernières données recueillies de la sonde New Horizons, il existe un écart thermique important entre la basse atmosphère de Pluton et sa haute atmosphère laquelle se révèle étonnamment froide.

 

Cet écart suggère que l’atmosphère plutonienne laisse échapper moins de particules volatiles qu’on aurait pu le supposer, ces particules pouvant dès lors se recycler sur le long terme.

 

Diverses couches de brumes (jusqu’à 20) ont également été observées au sein de l’atmosphère plutonienne.

 

Au niveau de la surface, les glaces de monoxyde de carbone et de diazote, relativement volatiles (ces glaces pouvant se sublimer et couler suivant les saisons), permettent l’entretien d’une géologie active.

 

Elles interagissent avec la glace d’eau, laquelle est beaucoup plus dure à ces températures extrêmement basses.  

La glace d’eau constitue certaines des structures massives observées sur Pluton (montagnes, icebergs etc).

La glace de méthane pour sa part se condense dans les régions les plus froides de Pluton (compte tenu de sa volatilité intermédiaire) pour y former des structures géologiques caractéristiques particulières.

 

Un état très complet des dernières connaissances sur Pluton est dressé par le magazine Science du 18 mars 2016 (VOL 351).

 

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Détection des ondes gravitationnelles par l’Observatoire américain LIGO (Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory) à Hanford (Washington) et Livingston (Louisiane).

 

Cette détection, rendue publique récemment, a été réalisée en date du 14 septembre 2015.

 

Prédites par Albert Einstein, ces ondes gravitationnelles corroborent la théorie de la relativité générale et constituent une preuve de l’existence des trous noirs.

 

Elles ont été générées selon les modélisations par deux trous noirs respectivement 29 et 36 fois plus massifs que le Soleil, lesquels ont spiralé à 210 kilomètres l’un de l’autre avant de fusionner en un trou noir de 62 masses solaires. La différence de masse, entre la masse des deux trous noirs initiaux et celle du trou noir final, s’est résorbée en ondes gravitationnelles (conversion de masse en énergie).

 

L’existence des ondes gravitationnelles étaient déjà suspectée notamment suite à la découverte en 1974 d’un couple d’étoiles à neutron, la vitesse décroissante à laquelle ces étoiles orbitaient l’une autour de l’autre suggérant l’émission de ces ondes.

 

Magazine Science, 12 février 2016, VOL 351.

 

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L’existence d’une neuvième planète au sein de notre système solaire a souvent été prédite.

 

Deux chercheurs de l’Institut Californien de Technologie (Caltech) ont recueilli les indices les plus sérieux en ce sens.

 

Ces indices reposent sur l’analyse de l’orbite de six corps évoluant au-delà de Neptune, lesquels sont en effet regroupés de manière particulière.

 

Selon les modélisations, le fait que ce regroupement puisse résulter du hasard serait de seulement 1 chance sur 15 000.

 

L’hypothèse la plus vraisemblable à ce jour serait plutôt, selon les chercheurs et leurs modélisations, que l’orbite de ces six objets soit influencée par une planète géante d’une masse entre 5 et 15 masses terrestres.

 

Cette planète évoluerait d’une distance :

 

-          de 200 unités astronomiques du Soleil, lorsqu’elle se trouve au plus proche de celui-ci (sept fois la distance de Neptune)

-          à 600 voire 1 200 unités astronomiques, à son apogée.

 

La matière étant trop peu dense à ces distances, la planète aurait pu se former à une distance plus proche du Soleil avant d'être éjectée et de migrer vers son orbite actuelle, bien au-delà de la ceinture de Kuiper.

 

La détection de cette éventuelle planète revient à chercher une aiguille dans une botte foin…

 

Cette mission a été confiée au télescope japonais Subaru à Hawaï, dont le champ est 75 fois plus important que celui du télescope Keck.

 

Le balayage du ciel à cet effet pourrait durer plus de cinq années.

 

Magazine Science, 22 janvier 2016 VOL 351

 

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La planète naine Cérès, située au sein de la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter, serait une ancienne comète formée dans la zone externe du système solaire au niveau d'une orbite similaire à celle de Pluton.

 

C'est ce que suggèrent les traces d'ammoniac détectées par la sonde Dawn, ce composé ne pouvant être stable qu'à des températures beaucoup plus basses que celles régnant à la position actuelle de Cérès.

 

Par ailleurs, la sonde Dawn a mis en évidence que Cérès présente encore des signes de dé-gazéification, autre indice de son lointain passé en tant que comète.

 

Magazine Science, 18 décembre 2015 VOL 350.

 

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Découverte d’une exoplanète d’une taille comparable à la Terre (son diamètre est 16 % plus grand) orbitant autour d’une petite étoile.

 

La singularité de cette découverte tient à ce que l’exoplanète concernée (dénommée GJ1132b) est située à une distance de seulement 39 années-lumière de la Terre et transite autour de son étoile en 1,6 jour, ce qui devrait permettre son étude approfondie.

 

Magazine Science, 13 novembre 2015, VOL 350

 

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La sonde MAVEN a mis en évidence la dynamique de la haute atmosphère martienne et notamment l’existence d’aurores diffuses. Ces aurores, très étendues et pouvant pénétrer l’atmosphère jusqu’à 60 km d’altitude, sont les plus profondes jamais observées dans le système solaire. Elles ont été observées durant un épisode de tempête solaire.

 

La sonde MAVEN a également révélé des taux de poussières à des altitudes oscillant entre 150 et 1 000 km qu’aucun mécanisme ne peut expliquer, suggérant ainsi que ces poussières ne proviennent pas de la surface de la planète Mars mais sont d’origine interplanétaire. 

 

Magazine Science, 6 novembre 2015 VOL 350

 

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De nouvelles données et images de Pluton n'en finissent pas d'arriver en provenance de la sonde New Horizons, révélant encore des détails plus étonnants les uns que les autres.

 

Alors que les premières données récoltées étaient déjà surprenantes (cf. précédent article ci-dessous), on découvre maintenant que Pluton est dotée - en dépit de sa petite taille et de sa température glaciale - d'une atmosphère d'un délicat éclat bleuté composée d'acétylène, d'éthylène et d'autres molécules s'étendant jusqu'à 150 kilomètres d'altitude.

 

On découvre également :

 

-          des montagnes de glace, composées semble-t-il d'eau (le seul matériau dont la glace est assez dure pour s'élever sur plusieurs kilomètres au-dessus de la surface) et des icebergs flottant probablement sur un lit d'azote liquide ; l'azote liquide jouerait par ailleurs le même rôle que l'eau liquide sur Terre dans la formation de ces icebergs,

 

-          deux cryovolcans (dénommés Wright et Piccard) de 5 à 6 km de haut, sur une base de plus de 150 km (les plus imposants jamais découverts dans le système solaire).

 

Enfin et pour ne citer qu'une autre caractéristique surprenante, les images renvoyées par la sonde New Horizons montrent des formations géologiques de surface dont la forme évoque celle "d’écailles" et qui pourraient être générées par des taux de sublimation différents en fonction de leurs éléments constitutifs, ou alors par l'atmosphère (bien que très ténue aujourd'hui, l'atmosphère de Pluton pourrait avoir été suffisamment dense dans le passé pour "sculpter" ces formations par le vent).

 

Le diamètre de Pluton a également été réévalué, à 2 374 kilomètres.

 

Le travail d'analyse ne fait que commencer, alors les données continuent à affluer.

 

Magazines Science, 16 octobre 2015 et 13 novembre 2015 VOL 350

 

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Découverte au moyen du satellite Kepler d'une exoplanète (Kepler 452b) dont les caractéristiques sont à ce jour les plus proches de notre monde.

 

Cette exoplanète, de 1,6 fois le diamètre et de 5 fois la masse de la Terre, orbite autour d'une étoile comparable au Soleil mais qui est néanmoins 1,5 milliard d'années plus âgée que lui. Cette étoile fournit 10% de chaleur et de luminosité en plus à sa planète que la Terre n'en reçoit du Soleil.

 

Magazine Science, 31 juillet 2015 VOL 349

 

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Une synthèse des résultats d'analyse issus du module Philae est publiée au sein du magazine Science en date du 31 juillet 2015. On y apprend notamment que le taux de porosité de l'intérieur de la comète 67P oscille entre 75 et 85 % (!) et que quatre composées organiques jamais identifiés sur d'autres comètes y ont été détectés (isocyanate de méthyle, acétone, propionaldehyde, acétamide).

 

Magazine Science, 31 juillet 2015, VOL 349

 

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Des photographies surprenantes, prises par la sonde New Horizons lors du survol de la planète naine Pluton, commencent à nous parvenir.

 

Ces photographies révèlent une grande diversité de structures en surface, allant de zones d'apparence lisse à d'autres zones recouvertes de montagnes de glace d'eau s'élevant à 3500 mètres de hauteur.

 

La surface de Pluton serait à peine âgée, selon de premières estimations, de 100 millions d'années.

 

Cette diversité et cette jeunesse de la surface pour un objet aussi petit que Pluton sont inattendues.

 

Les scientifiques ne se sont pas encore accordés sur les mécanismes à l'œuvre mais avancent plusieurs hypothèses.

 

Certains pensent que Pluton pourrait être toujours géologiquement active (son coeur aurait conservé suffisamment de chaleur malgré sa faible taille par un mécanisme à déterminer) tandis que d'autres pensent que les vents sur Pluton - bien que modérés - auraient pu suffire à forger ces paysages.

 

Des scientifiques avancent également l'hypothèse qu'une orbite non circulaire de Pluton et de son satellite Charon pourrait engendrer des forces de marée susceptibles de provoquer un échauffement interne et d’entretenir ainsi une géologie active.

 

Peut-être les nouvelles données en provenance de la sonde permettront-elles de trancher, sachant que seulement 1 à 2 % des données ont été collectées et qu'il faudra encore compter 16 mois pour les recevoir toutes...

 

Magazine Science, 24 juillet 2015 VOL 349 

 

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Les scientifiques ont étudié, au moyen du télescope VLT situé au Chili, le rayonnement de la plus brillante des galaxies de l’univers primordial décelée à ce jour.

 

Il en ressort qu’une part de la lumière émise par cette ancienne galaxie ne révèle pas d’autres éléments que l’hydrogène et l’hélium.

 

Ces résultats sont conformes aux prévisions du modèle bien établi selon lequel la première génération d’étoiles n’était composée que des éléments atomiques issus du big-bang.

 

Les éléments atomiques plus lourds que l’hélium ont commencé à être été forgés progressivement par cette première génération d’étoiles et n’existaient pas au sein de l’Univers primordial.

 

Magazine Science, 19 juin 2015, VOL 348

 

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La concentration des glaces sous la surface de la Lune n'est pas localisée directement au niveau de ses pôles Nord et Sud, mais à une distance angulaire de 5,5° de ceux-ci.

 

C'est ce que démontrent les données recueillies par la mission Lunar Prospector de la NASA et plus précisément la mesure des neutrons émis par la surface lunaire.

 

Ces résultats suggèrent que l'axe actuel de rotation de la Lune s'est incliné par rapport à l'axe initial, peut-être suite à une modification de la densité de son manteau, cette modification pouvant résulter de processus de fusion liés à la présence d'éléments radioactifs.

 

Magazine Science 27 mars 2015 VOL 347 

 

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La détection de molécules organiques complexes (notamment de chlorobenzène), au moyen de l'instrument SAM équipant le rover Curiosity, a été confirmée par la NASA.

 

Si cette détection ne prouve pas l'existence d'une vie passée ou actuelle sur la planète Mars, elle démontre néanmoins que - contrairement à ce que l'on a pu penser - le sol de la planète Mars n'est pas incompatible avec la conservation de molécules organiques en dépit des réactions d'oxydation qui s'y produisent, du rayonnement UV ou des rayons cosmiques.

 

La détection de nitrate a également été reportée par la NASA.

 

Science 27 mars 2015 VOL 347

 

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De nouvelles observations réalisées au moyen du télescope spatial Hubble confirment la présence d'un immense océan à seulement 330 km sous la surface de Ganymède, le plus grand satellite du système solaire.

 

Cet océan contiendrait plus d'eau que celle de tous les océans terrestres réunis.

 

Science 20 mars 2015 VOL 347

 

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Des astronomes ont découvert une supernova dont la lumière est déviée par son passage à proximité d'une galaxie elliptique massive, conduisant à un phénomène de "dé-quadruplement" de son image.

 

Cette supernova, appartenant à une galaxie spirale située derrière la galaxie elliptique massive par rapport à l'observateur terrestre, permet non seulement de constater une nouvelle fois la courbure de l'espace-temps prédite par Albert Einstein mais aussi et surtout de vérifier le taux d'expansion de l'univers et la distribution de la matière au sein de la galaxie massive en avant-plan.

 

Magazine Science, 6 mars 2015 VOL 347. 

 

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La sonde Dawn atteindra en date du 6 mars 2015 son objectif, la planète naine Cérès située au sein de la ceinture d'astéroïdes entre les planètes Mars et Jupiter.

 

Elle orbitera ensuite autour de ce corps céleste de 950 km de diamètre en s'approchant progressivement de lui, pour atteindre une altitude de seulement 375 km d'ici à la fin de l'année 2015.

 

La mission Dawn tentera de percer certains mystères de cette planète naine qui, selon sa densité, pourrait être composée d'un tiers de glace.

 

Les scientifiques essaieront notamment d'y détecter la présence de molécules d'ammoniac qui suggéreraient en effet que Cérès a pu se former plus à l'extérieur du système solaire (à l'instar de Pluton) avant de migrer vers son orbite actuelle.

 

Cette mission tentera également de déterminer si un océan liquide existe toujours sous la surface de Cérès ou si celui-ci s'est entièrement solidifié en gelant.  

 

Magazine Science 20 février 2015 VOL 347

 

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L'eau contenue au sein de la comète 67P Churyumov-Gerasimenko révèle un taux de deutérium nettement plus élevé que celui relevé dans l'eau présente sur Terre.

 

Ce résultat, obtenu au moyen de l'instrument ROSINA de la mission ROSETTA, suggère que les comètes de la ceinture de Kuiper n'ont pu jouer qu'un rôle mineur dans la délivrance de l'eau sur Terre.

 

Science, 19 décembre 2014 VOL 346

 

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Une expérience simulant au moyen d'un laser les conditions d'impacts des astéroïdes avec la Terre a permis de générer les quatre nucléotides constitutifs des molécules d'ARN.

 

Un pas de plus dans la compréhension des mécanismes à l'origine de l'émergence de la vie.

 

Magazine Science 12 décembre 2014 VOL 346

 

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Certaines galaxies (en particulier les galaxies spirales "bleues") entretiennent en leur sein un mécanisme de formation stellaire. Les gaz, après avoir été éconduits vers l'extérieur de ces galaxies via plusieurs processus (par exemple les supernovae ; la chaleur liée à l'effondrement de matière au sein de trous noirs supermassifs etc), se retrouvent en périphérie où ils se refroidissent, se condensent puis retombent en sens inverse vers l'intérieur permettant alors la création de nouvelles étoiles.  

 

D'autres galaxies (par exemple les géantes elliptiques dont la couleur a tendance à virer vers le rouge) ne génèrent au contraire quasiment plus d'étoiles. On a longtemps pensé que ces galaxies "mortes" avaient fini par épuiser leurs réserves en gaz, empêchant ainsi la formation de nouvelles étoiles.

 

Ceci étant, de récentes études laissent à penser qu'il n'en n'est rien.

 

En effet, ces galaxies "mortes" à l'instar des galaxies "bleues" continueraient à baigner dans du gaz environnant.

 

Toutefois, tandis que dans les galaxies "bleues" le gaz périphérique est recyclé (cf. cycle évoqué ci-dessus), ce recyclage n'a plus lieu dans les galaxies rouges : le gaz périphérique y reste à leur périphérie, un processus encore inconnu l'empêchant de migrer à nouveau vers l'intérieur.

 

Magazine Science, 21 novembre 2014 VOL 346

 

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De très nombreuses étoiles seraient présentent dans l'espace intergalactique.

 

Le taux de ces étoiles avoisinerait même 50 % de toutes les étoiles contenues dans notre univers local.

 

Cette estimation a pu être réalisée via une étude de luminosité du fond cosmique en proche infrarouge, dans des longueurs d'onde qui devraient permettre de distinguer :

 

-          la contribution - en terme de luminosité - des étoiles intergalactiques

-          de la contribution - toujours en terme de luminosité - des étoiles distantes ou faibles de notre propre galaxie, de la lumière zodiacale, des poussières et de galaxies trop faibles pour être détectées.

 

Les interactions entre galaxies (collisions, fusions...), intervenues surtout lors de la jeunesse de l'univers, auraient fini par peupler d'étoiles l'espace intergalactique.

 

Magazine Science 7 novembre 2014 VOL 346.

 

Il reste néanmoins peu probable que des supernovæ intergalactiques puissent être un jour observées dans la mesure où celles-ci sont généralement issues d'étoiles massives qui ont elles-mêmes une courte durée de vie. Si ces étoiles intergalactiques devaient exister, il s'agirait plus probablement - sauf exceptions - de petites et vieilles étoiles qui ont pu perdurer depuis la jeunesse de notre univers.  

 

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La petite lune de Saturne Mimas pourrait avoir une structure interne plus complexe que prévu.

 

Des mesures réalisées au moyen de l'instrument "Image Science Subsystem", embarqué à bord de la sonde Cassini, ont donné des résultats compatibles avec la présence d'un océan sous la surface de ce satellite ou, alternativement, d'un noyau allongé.  

 

Ces hypothèses restent toutefois à trancher et à confirmer par de nouvelles analyses complémentaires.

 

Magazine Science, 17 octobre 2014 VOL 346

 

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Le spectrographe spatial IRIS de la NASA lancé en juin 2013, qui a pour objet l'étude du Soleil et plus précisément de la zone de transition entre la photosphère et la couronne, livre ses premiers résultats.

 

Ce télescope, grâce à sa haute résolution, a déjà permis de révéler l'existence :

 

-          de plasmas décalés vers le rouge et vers le bleu, parallèles et adjacents les uns par rapport aux autres,

-          de mouvements de torsion dans toutes les zones sujettes au champ magnétique,

-          ou encore de boucles magnétiques très courtes en basse altitude.

 

IRIS devrait permettre de mieux comprendre les mécanismes à l'origine du vent solaire, des éruptions solaires ou des éjections de masse coronale.

 

Magazine Science, 17 octobre 2014 VOL 346.

 

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Le 19 octobre 2014, une comète dénommée Siding Spring (C/2013 A1) en provenance du nuage de Oort passera à proximité de la planète Mars, à une distance comparable au tiers de celle entre la Terre et la Lune….

 

Le noyau de cette Comète pourra peut-être être imagé par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA.

 

Magazine Science, 3 octobre 2014 VOL 346.

 

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Des analyses sur la présence de deutérium suggèrent qu'une grande partie de l'eau contenue dans le système solaire préexistait à la naissance du Soleil.

 

Cette eau aurait été contenue dans le nuage moléculaire initial (sous forme de glaces interstellaires) puis aurait ensuite perduré, enrichissant ainsi directement les objets du système solaire (comètes, astéroïdes etc).

 

Ces analyses suggèrent que les glaces interstellaires ont pu enrichir en eau nombre de jeunes systèmes planétaires, sous réserve que les processus de formation de notre système solaire soient représentatifs (c’est-à-dire qu'ils soient également à l'œuvre lors de la formation d'autres systèmes planétaires). 

 

Magazine Science, 26 septembre 2014 VOL 345.

 

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Les ondes gravitationnelles primordiales n'ont peut-être jamais été détectées par le télescope B.I.C.E.P. contrairement à ce que l'on a pu croire lors de l'annonce initiale à ce sujet.

 

L'analyse des données recueillies par le télescope spatial Planck de l'ESA entre 2009 et 2013 démontre en effet que la poussière située dans notre galaxie a pu générer tout ou partie du signal détecté par le télescope B.I.C.E.P.     

 

Magazine Science, 26 septembre 2014 VOL 345.

 

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La distance nous séparant des pléiades telle que mesurée par le satellite Hipparcos c’est-à-dire 120,2 parsecs environ était sujette à controverses.

 

Des scientifiques utilisant une technique d'interférométrie par ondes radios ont réévalué cette distance à environ 136,2 parsecs. Il s'agit de la mesure de la distance des pléiades la plus précise réalisée à ce jour.

 

Magazine Science, VOL 345 29 août 2014

 

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Des modèles prévoyaient que certaines des premières étoiles de l'univers étaient supermassives et pouvaient excéder 100 fois la masse de notre Soleil.

 

Ces étoiles, à courte durée de vie, ont depuis disparu et il n'existe plus de preuve directe de leur existence passée.

 

Le magazine Science en date du 22 août 2014 publie une étude spectroscopique menée sur une étoile de seconde génération (SDSS J001820.5-093939.2).

 

Or, l'analyse de la nature et des proportions des composants de cette étoile de seconde génération révèle que celle-ci s'est formée à partir des composants relâchés dans l'espace par un type particulier de supernovæ, à savoir précisément par l'explosion antérieure d'une étoile supermassive.

 

Il s'agit là de la preuve indirecte de l'existence passée de ces étoiles supermassives primordiales.

 

Magazine Science, 22 août 2014, VOL 345.     

 

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La phase "embryonnaire" de notre système solaire, qui s'est achevée lors de la formation du Soleil (il y a environ 4 567 300 000 années) et a débuté lors de l'isolement du nuage de matière primordial par rapport au milieu interstellaire, aurait duré 30 millions d'années.

 

C'est ce qui ressort de récentes études radiométriques.

 

Magazine Science, 8 août 2014 VOL 345.

 

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Lancée en 2004, la sonde de l'ESA Rosetta est en train d'atteindre sa cible à savoir la comète 67p/Churyumov-Gerasimenko située à une distance de 3,5 parsecs.

 

Une fois que son module Philae se sera posé et aura littéralement harponné la surface de la comète (phase prévue en novembre), une série de mesures et d'analyses pourront être effectuées.

 

La sonde devrait notamment réaliser une reconstitution en trois dimensions du noyau de la comète, analyser les molécules d'eau présentes et encore analyser la composition des molécules organiques grâce à sa capacité à effectuer des prélèvements jusqu'à 20 cm de profondeur et à chauffer les matériaux recueillis.

 

Parmi les nombreuses implications possibles de la mission, la sonde Rosetta devrait permettre de déterminer si la composition et l'aspect actuels de la comète résultent de son évolution liée à ses passages autour du Soleil ou s'ils remontent à sa formation initiale.

 

Magazine Science, 1er août 2014 VOL 345  

 

Rappelons également que les comètes sont soupçonnées d'avoir pu apporter l'eau et disséminer des molécules organiques sur Terre.

 

Souhaitons que la sonde Rosetta permette d'apporter des débuts de réponses à ces nombreuses questions.

 

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L'âge des étoiles est traditionnellement évalué à partir de leur température de surface et de leur luminosité.

 

Cette évaluation peut donc être - notamment - perturbée par l'éventuelle présence, autour des étoiles, de nuages de poussières ou de gaz.

 

Le magazine Science en date du 1er août 2014 expose une nouvelle méthode complémentaire qui pourrait être utilisée afin de déterminer les phases d'évolution des plus jeunes étoiles et qui serait basée - quant à elle - sur l'étude de leurs oscillations (pulsations sismiques).

 

Il ressort en effet d'observations que les fréquences d'oscillations varieraient selon l'évolution de ces étoiles, conformément à des prévisions théoriques déjà formulées à cet égard par le passé. 

 

A noter toutefois que la mesure de ces oscillations nécessite l'utilisation de télescopes spatiaux pour leur précision et sensibilité.

 

Magazine Science, 1er août 2014 VOL 345.

 

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Découverte, au sein d'un système stellaire binaire, d'une planète de deux masses terrestres orbitant à une distance de 0,8 unité astronomique autour de l'une des étoiles, laquelle orbite elle-même à une distance de 10 à 15 unités astronomiques autour de la seconde étoile.

 

Cette découverte démontre notamment qu'une planète comparable à la Terre en terme de masse peut orbiter à une distance également comparable autour de son étoile (comparable à la distance Terre-Soleil) même si cette étoile hôte est relativement proche de son compagnon stellaire.

 

Cela laisse supposer que ce type de configuration au sein des systèmes binaires est peut-être plus fréquent qu'on ne le pensait.

 

Magazine Science, 4 juillet 2014 VOL 345.

 

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Le cœur de la galaxie NGC 5548 est partiellement occulté par un flux de gaz ionisé non observé auparavant et provenant probablement du disque d'accrétion du trou noir super massif tapi en son sein.

 

Ce flux, qui se distingue de celui - persistant - que l'on connaissait déjà (notamment par sa vitesse qui lui est cinq fois supérieure), a été mis en évidence au cours d'une campagne d'observation menée en 2013.

 

Magazine Science, 4 juillet 2014 VOL 345. 

 

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Une étude a fini par révéler des différences de composition isotopique de l'oxygène contenu au sein des matériaux de la Lune et de la planète Terre, compatibles avec la thèse dite de l'impacteur géant (thèse selon laquelle la Lune se serait formée suite à l'impact d'un objet de la taille de Mars avec la Terre).

 

Les simulations réalisées dans le cadre de cette théorie laissaient en effet prévoir que les matériaux de l'impacteur devaient être davantage présents au sein de la Lune qu'au sein de la Terre, d'où cette différence attendue de composition isotopique entre notre planète et son satellite.

 

Magazine Science, 6 juin 2014 VOL 344   

 

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Un million d'années seraient suffisants pour que s'opère le processus de différenciation de la structure interne d'une planète en formation (c'est à dire apparition du cœur et d'une croûte, liée à la descente des éléments métalliques tandis que les silicates génèrent la croute externe).

 

Magazine Science, 6 juin 2014 VOL 344

 

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Un processus de formation d'une nouvelle lune (baptisée Peggy) serait actuellement à l'œuvre au sein de la bordure externe de l'anneau A de Saturne.

 

C'est ce qui semble résulter des images issues de la sonde Cassini, laquelle se rapprochera de cet anneau en 2016 afin de mieux pouvoir observer le processus.

 

Magazine Science, VOL 344 25 avril 2014

 

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La supernova P51-10 afx découverte en date du 31 août 2010 et dont la luminosité est supérieure à la normale ne serait pas un nouveau type de supernova.

 

La luminosité anormalement élevée de cette supernova serait plutôt liée à l'existence d'un effet de lentille gravitationnelle généré par la présence d'une galaxie située entre elle et l'observateur.

 

Magazine Science, VOL 344 25 avril 2014

 

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Découverte au moyen du télescope spatial Kepler d'une planète (Kepler-186 f) :

 

-          dont le diamètre est seulement supérieur de 10% à celui de la Terre,

-          évoluant en 130 jours autour d'une naine rouge (dont la taille correspond à un peu moins de la moitié du Soleil),

-          dans la zone supposée habitable de celle-ci (la distance entre les deux astres est comparable à celle séparant Mercure du Soleil). 

 

Bien que l'on ne connaisse pas la composition de cette planète, sa taille laisse à penser qu'il s'agirait d'une planète rocheuse.

 

Kepler-186 f fait partie d'un système de cinq planètes (situé à 500 années-lumière de la Terre) et est la plus distante de son étoile.

 

Elle est la dernière planète de ce système à avoir été détectée.

 

La présence d'eau liquide y est théoriquement possible (eu égard à sa température de surface).

 

Il n'est toutefois pas possible d'indiquer si les conditions qui y règnent en pratique sont propices à l'émergence de la vie.

 

Notamment, l'existence et la composition de son atmosphère, la présence d'eau restent indéterminés.

 

Par ailleurs, cette planète qui est proche de son étoile peut être plus gravement sujette à ses caprices.

 

Enfin, on ne sait pas si la planète présente ou non toujours le même côté face à son étoile bien que cette hypothèse soit peu probable eu égard à la distance les séparant.

 

S'agissant des aspects positifs, l'émergence d'une vie pourrait être favorisée sur Kepler-186 f par l'extraordinaire longévité du type d'étoile autour de laquelle elle évolue. 

 

Magazine Science, 18 avril 2014 VOL 344

 

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Des anomalies gravitationnelles relevées au moyen de la sonde spatiale Cassini suggèrent la présence, entre 30 et 40 km sous la surface gelée d'Encelade au niveau de son pôle Sud, d'un océan de 10 km de profondeur.

 

Magazine Science, 4 avril 2014 VOL 344

 

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Des études menées sur le système binaire MQ1 (situé au sein de la galaxie M83) ont révélé que les émissions lumineuses de celui-ci, liées à un phénomène d'accrétion autour d'un trou noir, dépassent en intensité la limite théorique d'Eddington.

 

Or, cette limite est censée s'appliquer non seulement aux étoiles mais également aux émissions liées à des phénomènes d'accrétion.

 

Magazine Science, 21 mars 2014 VOL 343

 

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Les résultats des analyses de données recueillies entre le mois de janvier 2010 et celui de décembre 2012 par le télescope "Background Imaging of Cosmic Extragalactic Polarization" (BICEP) situé en Antarctique suggèrent l'existence des ondes gravitationnelles primordiales.

 

L'étude, qui a porté sur le rayonnement de fond cosmologique, a mis en évidence une modification de la polarisation de la lumière ("dite polarisation de mode B").

 

Ces résultats accréditent la thèse de l'inflation (phase d'expansion gigantesque) de l'Univers peu après le big-bang (thèse avancée dès 1980 par A. Guth), plus rapide même que la vitesse de la lumière.

 

Les ondes gravitationnelles primordiales étaient prévues indirectement par la théorie de la relativité générale.

 

Magazine Science, 21 mars 2014 VOL 343.

 

* Addendum : d'autres analyses révélées depuis mettent en doute la découverte des ondes gravitationnelles primordiales. Selon ces analyses, l'effet de la poussière présente au sein de notre galaxie (Voie Lactée) pourrait avoir été sous-estimé par les chercheurs. De nouvelles analyses réalisées au moyen du télescope Planck et qui seront publiées en octobre 2014 devraient permettre de trancher le débat : Magazine Science, 23 mai 2014 VOL 344.

 

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Le taux de reconnexion entre le vent solaire et la magnétosphère ne dépend pas que du vent solaire contrairement à ce que l’on pouvait croire encore récemment.

 

En ce sens, des observations satellitaires ont mis en évidence que du plasma "froid" (plasma accumulé dans la zone interne de la magnétosphère appelée plasmasphère) pouvait être libéré sous forme de flux vers la frontière extérieure de la magnétosphère et influer sur ce taux de reconnexion, en le réduisant.

 

Magazine Science, VOL 343 7 mars 2014

 

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Des observations réalisées au moyen du télescope spatial Hubble auraient mis en évidence des jets de vapeur d'eau émanant d'une zone située à proximité du pôle Sud d'Europe (satellite de Jupiter).

 

Europe est depuis longtemps suspectée de contenir, sous sa croute de glace, un océan d'eau liquide entretenu par une source de chaleur.

 

Cette chaleur serait elle-même générée par les forces de marée liées à la rotation d'Europe autour de Jupiter (selon le même mécanisme qui engendre le volcanisme sur Io, autre satellite de Jupiter).

 

Les données recueillies par Hubble relatives à la présence de geysers sont toutefois encore sujettes à interprétation en raison de leur qualité et de la complexité de l'environnement d'Europe.

 

Si cette découverte devait être confirmée par des observations ultérieures, elle ferait d'Europe le second objet du système solaire à entretenir des geysers à sa surface, à l'instar d'Encelade (autre satellite glacé, orbitant pour sa part autour de Saturne).

 

Elle permettrait également :

 

ü  d'essayer de repérer les endroits à la surface du satellite où la croute de glace est la plus mince,

ü  et à de futurs engins spatiaux, de prélever l'eau éjectée afin d'analyser la composition de l'océan situé sous la croute de glace, le graal des exobiologistes pour ce qui concerne notre système solaire.

 

Magazine Science, VOL343 10 janvier 2014.

 

Les satellites de Jupiter et de Saturne sont décidément, à bien des aspects, des petits mondes fascinants.

 

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Le magazine Science en date du 10 janvier 2014 relate la découverte d'un système rare de trois étoiles composé :

 

  1. d'un pulsar de 1,4 masse solaire doté d'une période de rotation de 366 tours par seconde,
  2. orbitant en 1,6 jour avec une naine blanche de 0,2 masse solaire,
  3. lesquelles sont toutes deux accompagnées d'une autre naine blanche, dont la masse équivaut à 41 % de celle du Soleil et orbitant autour des deux premières en 327 jours.

 

Le nombre de ce type de système est estimé à seulement 100 au sein de notre galaxie.

 

Cette découverte permettra de mettre une nouvelle fois à l'épreuve la théorie de la relativité générale et plus précisément le principe d'équivalence fort, en atteignant une précision bien plus importante que celle obtenue jusqu'à présent (notamment lors de l'étude de l'orbite de la Terre et de la Lune autour du Soleil ou encore de l'orbite d'une simple paire pulsar – naine blanche dans la galaxie).

 

Magazine Science, VOL343 10 janvier 2014.  

 

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Le magazine Science en date du 3 janvier 2014 publie différentes études relatives au sursaut de rayons gamma détecté le 27 avril 2013 (GRB 130427A).

 

Ce sursaut gamma, qui a mis 3,8 milliards d'années pour nous parvenir et qui a émis des photons dont l'énergie maximale mesurée est de 128 GeV, est l'un des plus puissants et des plus "proches" jamais enregistré.

 

Son étude et la foule de données en découlant permet (et permettra) de mieux comprendre les mécanismes à l'œuvre lors de la fin de vie des étoiles massives.

 

Magazine Science, VOL 343 3 janvier 2014

 

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Les restes d’étoiles de type supernovæ étaient suspectés depuis de nombreuses années d'accélérer des flux de protons et d’autres composants atomiques à haute énergie, générant ainsi les rayons cosmiques.

 

Néanmoins cela n’avait jamais pu être démontré car les particules susvisées, chargées électriquement, sont durant leur parcours déviées de leur source avant d’atteindre la Terre. 

 

L’analyse des données recueillies depuis cinq ans par l’équipe de recherche FERMI vient pour la première fois apporter cette démonstration.

 

Pour ce faire, les chercheurs ont étudié les photons issus de la décroissance de particules dénommées "mesons pi-zero", eux-mêmes issus des collisions entre protons intervenant au sein des restes de supernovas.

 

Magazine Science VOL 342 20 décembre 2013

 

Rappelons que les rayons cosmiques les plus énergétiques sont quant à eux suspectés de provenir d'autres sources, situées en dehors de notre galaxie.

 

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Une nouvelle méthode de détermination de la masse des exoplanètes vient d'être proposée.

 

Cette méthode, complémentaire à celles déjà existantes et qui recourt aux analyses de données issues de la spectographie, permet d'extrapoler la masse de l'exoplanète à partir de la composition de son atmosphère.  

 

A l'avenir, elle devrait pouvoir être mise en oeuvre pour des exoplanètes de la taille de la Terre ou les "supères-Terres", dans cadre de l'utilisation de futurs télescopes spatiaux dont l'objet premier sera l'étude de la composition de l'atmosphère des exoplanètes.

 

Magazine Science VOL 342 20 décembre 2013

 

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Le satellite Gaia de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) devrait décoller en date du 19 décembre 2013 pour rejoindre un point d'observation situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

 

Doté d'une précision inégalée (200 fois celle d'Hipparcos), Gaia permettra de d'étudier notre galaxie comme jamais auparavant.

 

Il scannera un milliard d'étoiles soit 1% des étoiles contenues dans la Voie Lactée.

 

Grâce à cet outil exceptionnel, les scientifiques espèrent mieux comprendre notamment les mécanismes à l'origine de la formation de la Voie Lactée (détection, le cas échéant, de preuves de l'absorption de petites galaxies périphériques par la Voie Lactée ; influence et distribution de la matière noire au sein de la Voie Lactée etc).

 

Les scientifiques espèrent également, à une échelle plus réduite, pouvoir affiner leurs données relatives aux luminosités, dimensions des étoiles et de mieux comprendre ainsi leur évolution de même que Gaia devrait encore permettre la détection de nombreuses exoplanètes ou de déterminer leur masse.

 

Autant d'applications possibles, parmi de nombreuses autres.

 

Magazine Science VOL342 13 décembre 2013

  

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Certaines cellules à la surface du Soleil sont bien connues, à savoir les granules et les supergranules.

 

La présence de cellules de convection géantes, encore plus grandes que les supergranules, était également suspectée.

 

Le magazine Science publie des données recueillies depuis quelques années et dont l'analyse vient accréditer l'existence de ces cellules de convections géantes.

 

Magazine Science 6 décembre 2013 VOL 342

 

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Trois satellites de l'ESA ont été lancés en date du 22 novembre 2013 afin d'étudier le champ magnétique terrestre. Les études réalisées au moyen de ces satellites devraient permettre de mieux comprendre la formation du champ magnétique, ses modifications et la façon dont il protège notre planète du vent solaire.

 

Magazine Science 29 novembre 2013 VOL342

 

Une étude essentielle puisque la sécurité de notre technologie électronique et plus généralement l'habitabilité de notre planète dépendent de ce champ magnétique.

 

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Des observations réalisées à partir du "solar terrestrial relations observatory" (STEREO) ont mis en évidence la présence de poussières issues d'astéroïdes et/ou de comètes autour de l'orbite de la planète Vénus.

 

L'existence de ces poussières :

 

-          est bien connue s'agissant de l'environnement de la Terre (où elles sont responsables du phénomène de lumière zodiacale),

-          était suspectée pour les autres planètes que la Terre mais n'avait jamais, par le passé, pu être confirmée : c'est donc maintenant chose faite pour Vénus.

 

Magazine Science 22 novembre 2013 VOL 342.

 

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Les dernières recherches sur l'existence des particules WIMPS (candidates privilégiées pour constituer la matière noire) menées au moyen du "Large Underground Xenon Detector" (LUX) à Sanford (USA) n'ont abouti à ce jour à aucune détection.

 

Même si l'existence des WIMPS ne peut être définitivement écartée à ce stade, le caractère négatif des résultats obtenus à leur sujet relance l'intérêt des recherches menées sur l'existence d'autres particules candidates à la constitution de la matière noire : les axions.

 

D'abord théorisés pour régler des contradictions liées à la force nucléaire forte, il s'est avéré que ces axions pourraient en effet également constituer la matière noire.

 

Les recherches nouvellement menées à Washington au moyen de "l'Axion Dark Matter Experiment" (ADMX) promettent à cet égard de livrer leurs premiers résultats rapidement et d'indiquer, dans un délai de 3 ans environ, si les axions sont ou non les particules constituant la matière noire. D'ici là, l'expérimentation ADMX aura pu couvrir des niveaux d'énergie compris entre 1 à 100 µeV (qui sont les seuls compatibles avec cette hypothèse, à l'exclusion des niveaux d'énergie plus élevés lesquels sont au demeurant hors d'atteinte avec les technologies actuelles).

 

Contrairement aux WIMPS, les axions présenteraient l'avantage - en matière de détection - d'interagir tant avec la force nucléaire forte qu'avec la force électromagnétique tandis que les WIMPS ne sont quant à eux censés interagir qu'avec la force nucléaire faible d'où notamment la difficulté à les cerner (à supposer qu'ils existent).

 

Magazine Science VOL 342 1er novembre 2013

 

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La plus ancienne galaxie détectée à ce jour, datant de 700 millions d'années après le big-bang et située à une distance de 13,1 milliards d'années lumières, vient d'être imagée.

 

Son étude révèle :

 

-          qu'elle comportait - déjà - des éléments atomiques plus lourds que l'hydrogène et l'hélium,

-          et, par conséquent, que des générations d'étoiles étaient déjà nées et mortes antérieurement puisque les éléments atomiques lourds sont forgés au sein des étoiles et libérés lorsque celles-ci explosent en supernovæ.

 

Par ailleurs, l'étude de cette galaxie semble révéler un cycle de formation frénétique d'étoiles équivalent à 330 masses solaires par année, un taux cent fois supérieur à celui estimé au sein de la Voie Lactée actuellement.    

 

Magazine Science, VOL 342 25 octobre 2013.

 

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Toujours pas de détection de méthane, sur la planète Mars, par le rover Curiosity 

L'instrument de mesure TLS (spectromètre) dont est doté le rover Curiosity n'a en effet toujours pas permis de confirmer la présence de ce gaz dans l'atmosphère de la planète rouge.

Ces résultats semblent donc infirmer d'autres analyses plus anciennes, qui avaient été faites à partir de l'orbite martienne ou de la Terre, et qui avaient - quant à elles - conclu à la présence de poches de méthane.

A noter que l'instrument de détection TLS du rover Curiosity est plus sensible que ceux ayant été utilisés par le passé pour réaliser ces mesures à partir de l'orbite martienne ou de la Terre.

Les nouvelles analyses effectuées par le rover Curiosity ne vont pas dans le sens d'une activité biologique actuelle productrice de méthane.   

Magazine Science, VOL 342 18 octobre 2013.

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Le processus de formation de la Lune demeure mystérieux.

Tandis que de récentes théories semblaient être - enfin - parvenues à expliquer la formation de la Lune et sa composition isotopique identique à celle de la Terre, ces théories sont aujourd'hui à nouveau remises en cause.

Tel est ce qui ressort de la réunion de la Royal Society à Londres, consacrée à la formation de la Lune et qui s'est tenue au cours du mois de septembre 2013.

Il semble en effet que les auteurs des études susvisées aient surestimé les effets de l'évection (perturbation de la trajectoire de la Lune sous l'influence de l'attraction solaire) alors que ceux-ci étaient nécessaires au développement de leurs nouvelles théories.

La réunion de la Royal Society s'est ainsi achevée sur une impression d'impasse.

La théorie historique dominante (à savoir celle d'un impacteur géant d'une masse équivalente à 1/10ème de celle de la Terre et ayant frappé celle-ci à vitesse modérée) reste le scénario de formation le plus convaincant.

Toutefois, cette théorie historique aurait dû conduire à ce que la Lune soit principalement composée des matériaux de l'impacteur et non de ceux de la Terre.

Face à ce problème insoluble, certains scientifiques avancent aujourd'hui l'hypothèse que la composition isotopique du système solaire serait en fait plus homogène que ce que l'on pensait jusqu'à présent (en l'état actuel des connaissances, cette composition isotopique est supposée varier en fonction de la distance par rapport au Soleil).

Pour ces scientifiques, la planète Mars - dont des fragments de roches ont pu être analysés et dont la composition isotopique est nettement différente de celle des matériaux terrestres - serait une mauvaise référence à cet égard.

En effet, il est suspecté que la planète Mars n'a, en raison de sa faible taille, pas pu se former à l'emplacement qui est le sien actuellement et que cette planète se serait déplacée.

Plutôt que les roches de la planète Mars, les scientifiques souhaiteraient ainsi analyser à titre de référence les roches de la planète Vénus.

Si les matériaux de Vénus devaient avoir la même composition isotopique que ceux de la Terre, cela renforcerait l'hypothèse que les matériaux de l'impacteur géant supposé auraient également pu partager les mêmes caractéristiques isotopiques.

Dans ce cas et comme le suppose la théorie historique dominante :

-          la Lune se serait bien formée à partir de l'impact d'un objet massif (équivalent à 1/10ème de la masse de la Terre) avec notre planète à une vitesse modérée,

 

-          et la Lune serait alors composée majoritairement des matériaux de l'impacteur lesquels pourraient avoir une composition isotopique comparable à ceux de… la Terre.

Le paradoxe serait dès lors résolu.

L'étude des roches de Vénus, qui pourrait accréditer cette thèse, s'avère toutefois problématique.

Aucune nouvelle mission n'est prévue sur cette planète et sa forte gravité réduit considérablement les chances que des morceaux de roches puissent en être éjectés suite à des collisions d'astéroïdes pour parvenir ensuite sur Terre et y être analysés (contrairement à ce qui est déjà arrivé concernant les matériaux de la planète Mars).

Magazine Science, VOL 342 11 octobre 2013

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La NASA a lancé un module d'étude de l'atmosphère lunaire dénommé LADEE ("Lunar Atmosphere and Dust Environment Explorer").

 

Ce module permettra d'étudier la composition précise de cette atmosphère ténue, issue principalement d'atomes rejetés par des roches radioactives ou emportés par le vent solaire. 

 

Magazine Science, 13 septembre 2013 VOL 341.

 

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Les responsables de la mission Voyager 1 viennent d'indiquer que leur sonde serait bien sortie de l'héliosphère. En d'autres termes, Voyager 1 serait située dans l'espace intergalactique et ce depuis… le 25 août 2012, date à laquelle ont été constatées :

 

-          Une chute drastique des rayons cosmiques en provenance de l'héliosphère,

-          Une augmentation corrélative des rayons cosmiques en provenance de l'extérieur de l'héliosphère.

 

Par ailleurs, aurait été enregistrée une augmentation de la densité du plasma, jusqu'à 80 fois supérieure à celle observée au sein de l'héliosphère et qui correspondrait à la densité attendue en milieu interstellaire.

 

Le débat reste néanmoins ouvert dans la mesure notamment où aucun changement de la direction du champ magnétique ne semble avoir été détecté contrairement aux prévisions.

 

De nouvelles simulations suggèrent toutefois à cet égard que les deux champs magnétiques, à l'extérieur et à l'intérieur du système solaire, seraient en fait connectés et se prolongeraient l'un l'autre.

 

Magazine Science, 13 septembre 2013 VOL 341.

 

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Les galaxies elliptiques géantes ne génèrent que très peu d'étoiles.

 

Des observations récentes viennent renforcer l'hypothèse selon laquelle des jets relativistes (flux de plasma éjectés par un trou noir central supermassif à des vitesses proches de celle de la lumière) contribueraient à ce phénomène.

 

Ces observations laissent penser que les jets relativistes interagiraient non seulement avec des poches ténues de gaz chaud mais également avec des poches plus denses de gaz froid.

 

Les jets disperseraient et conduiraient ces poches de gaz, entourant le trou noir central, loin de celui-ci voire jusqu'à l'extérieur de la galaxie qui les hébergent, les empêchant ainsi de former des étoiles.

 

Magazine Science VOL 341 6 septembre 2013.

 

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L'étude des pertes de matière (flux de particules stellaires) en provenance d'étoiles entourant le trou noir supermassif Sagittarius A (situé au cœur de notre galaxie) indique que le taux d'accrétion de ce trou noir devrait correspondre à 10 -5 masses solaires par année.

 

Or, l'effondrement de cette quantité de matière dans le trou noir est censé induire un rayonnement un million de fois supérieur à celui observé actuellement.

 

A cet égard, des mesures effectuées au moyen du télescope à rayons X "Chandra" indiquent que 99 % du gaz entourant le trou noir supermassif Sagittarius A n'e s'y engouffre pas mais est au contraire éjecté de ce système, apportant un début d'explication au paradoxe ci-dessus.

 

Rappelons par ailleurs que dans les mois qui viennent, un imposant nuage de gaz interstellaire devrait entrer en contact avec le trou noir et permettre ainsi de mieux étudier celui-ci.

 

Magazine Science 30 août 2013 VOL341

 

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Des analyses topographiques et gravitationnelles réalisées grâce à la sonde Cassini suggèrent que le satellite Titan serait entouré d'une croûte de glace rigide s'étendant de sa surface jusqu'à au moins 40 km de profondeur.

 

Cette hypothèse semble rentrer en relative contradiction avec d'autres données préalablement recueillies au moyen de la sonde Cassini et qui laissaient quant à elles penser que la surface de Titan fait l'objet d'un cryo-volcanisme actif (éjection à la surface d'un mélange liquide d'eau, de méthane et d'ammoniac).

 

Il semble en effet peu probable que des flux d'eau, de méthane et d'ammoniac puissent se frayer un chemin vers la surface au travers d'une telle couche de glace.

 

Cette question n'est toutefois pas encore tranchée.

 

Rappelons qu'à ce jour, Sotra Facula est le seul cryovolcan sur Titan dont l'existence soit certaine.

 

Le doute subsiste quant à la présence réelle d'autres cryovolcans sur Titan.

 

Magazine Science 30 août 2013 VOL341

 

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Une fondation privée devrait lancer en juillet 2018 un télescope à infrarouge dénommé Sentinel, dont la mission sera de repérer les astéroïdes proches et susceptibles de menacer la la Terre.

 

D'après certaines estimations :

 

-          si la NASA aurait identifié la plupart des astéroïdes en périphérie de la Terre et d'une taille égale ou supérieure à 1 km de diamètre,

-          seuls 10 % des astéroïdes d'une taille oscillant entre 140 mètres et moins d'un kilomètre ont été repérés,

-          ce pourcentage tombant à seulement 1 % pour les astéroïdes encore plus petits (que 140 mètres).

 

Or, à titre d'exemple un astéroïde de 40 mètres de diamètre pourrait anéantir une métropole.

 

L'incident de Chelyabinsk en Russie survenu en février 2013 avec un astéroïde de "seulement" 17 mètres vient rappeler la nécessité de recenser également les corps de taille modeste qui se trouvent dans notre voisinage.

 

L'un des atouts du télescope Sentinel sera son point d'observation, situé sur une orbite proche de celle de la planète Vénus et qui lui permettra, en scrutant l'orbite de la Terre, d'y détecter des astéroïdes pleinement illuminés par le Soleil.

 

Magazine Science 23 août 2013 VOL 341.

 

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Les pics d'émission de rayons gamma émanant du pulsar du Crabe restent une énigme, bien que des débuts d'explications soient avancés.

 

Rappelons que la nébuleuse du Crabe est constituée notamment de trois pulsars à savoir :

 

-          Vela, situé à 1 000 années-lumière de la Terre,

-          Geminga, situé à 500 années-lumière de la Terre,

-          Le Crabe, situé quant à lui à 6 000 années-lumière.

 

Ces pulsars ont été pendant des décennies des modèles de régularité conduisant même les astronomes à les utiliser pour calibrer leurs instruments.

 

Toutefois, depuis 2007 des irrégularités sont observées :

 

-          tandis que les émissions de rayons gamma (perceptibles) en provenance du pulsar du Crabe sont généralement plus faibles que celles du pulsar Geminga (en raison de la distance plus lointaine du pulsar du Crabe), des mesures réalisées depuis 2007 par le télescope à rayons gamma "AIGLE" de l'agence spatiale italienne démontrent que ces émissions (en provenance du pulsar du Crabe) peuvent, épisodiquement, les dépasser.

 

Le phénomène qui avait pu être considéré comme une erreur d'analyse en 2007 a été confirmé en 2010.

 

Depuis 2010, les pics d'émission de rayons gamma en provenance du pulsar du Crabe continuent à un rythme de une à deux fois par année et durent chacun quelques jours.

 

Les données recueillies suggèrent que le pulsar du Crabe n'émet alors pas plus de lumière dans la gamme des longueurs d'ondes visibles, les pics n'étant détectés que dans la gamme des rayons gamma.

 

Magazine Science, VOL 341, 16 août 2013.

 

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L'engin spatial "New Horizons" de la NASA devrait survoler le planétoïde Pluton au courant du mois de juillet 2015 (le 14 selon certaines prévisions) à seulement 12 500 kilomètres de distance.

 

Les scientifiques espèrent que la rencontre permettra alors de mieux étudier cet astre glacé qui reste encore aujourd'hui largement inconnu.

 

Notamment, les scientifiques essayeront de déterminer si Pluton a pu conserver une activité géologique à l'instar de Triton (le satellite capturé par Neptune, qui lui serait comparable en masse et en composition et qui semble doté d'un océan d'eau liquide sous sa croûte de glace).

 

Sur Pluton, cette activité géologique pourrait éventuellement être entretenue par de la chaleur générée grâce à des éléments radioactifs en son cœur.

 

Néanmoins, certains scientifiques en doute.

 

Par ailleurs, des scientifiques font remarquer que Triton est soumis aux forces de marée liées à sa rotation autour de Neptune, ce qui conduit également à l'entretien d'une géologie active.

 

Or, ce phénomène de marée n'existe pas sur Pluton lequel n'orbite en effet autour d'aucune planète.

 

Verdict en 2015…

 

Magazine Science, 16 août 2013 VOL 341.

 

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L’un des mystères présentés par les ceintures de Van Allen vient d’être élucidé.

 

Les ceintures de Van Allen correspondent à des zones situées à une distance oscillant entre 1 000 et 60 000 km de la Terre et dans lesquelles les électrons peuvent être accélérés à des vitesses proches de celle de la lumière. Ce phénomène est susceptible d'endommager les satellites.

 

Jusqu'à présent, on ne savait pas si les électrons énergétiques détectés proviennent des ceintures de Van Allen (électrons "résidents") ou s'ils sont captés à partir de l'extérieur de ces ceintures.

 

Deux engins spatiaux de la NASA viennent de trancher cette question : les électrons énergétiques sont bien des électrons "résidant" au sein des ceintures de Van Allen.

 

L'accélération constatée est probablement due aux vagues électromagnétiques du vent solaire qui transfèrent leur énergie aux électrons contenus dans les ceintures.

 

Magazine Science, 26 juillet 2013 VOL 341.

 

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De brèves émissions d'ondes radio ont été découvertes via le "Parkes radio telescope" en Australie. Contrairement aux émissions détectées habituellement, qui proviennent de la Voie lactée (ou de ses deux nuages périphériques de Magellan), les émissions relevées au moyen du "Parkes radio telescope" semblent avoir été générées par un ou plusieurs phénomènes situées en dehors et loin de notre galaxie. La nature de ces phénomènes "exotiques" reste soumise à débats.     

 

Magazine Science, 5 juillet 2013 VOL 341.

 

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Des modèles prédisaient que les galaxies captent en permanence du gaz provenant de l'espace intergalactique, entretenant par ce biais le cycle de formation des étoiles en leur sein.

 

Des observations réalisées au moyen du VLT au Chili corroborent cette thèse.

 

Ces observations suggèrent même que le taux de formation de nouvelles étoiles serait corrélé au taux d'accrétion du gaz intergalactique, révélant ainsi le rôle majeur de ce phénomène.

 

Magazine Science, 5 juillet 2013 VOL 341.

 

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La valeureuse sonde Voyager 1, trois fois plus éloignée du Soleil que ne l'est Pluton, serait encore sous l'influence du champ magnétique de celui-ci et n'aurait ainsi pas quitté l'héliosphère.

 

La sonde n'aurait ainsi toujours pas gagné l'espace interstellaire.

 

Magazine Science, 28 juin 2013 VOL 340*.

 

* Addendum : le magazine Science en date du 12 juillet 2013 (VOL 341) livre une analyse détaillée de la zone de transition actuellement traversée (faisant toujours partie de l’héliosphère) et notamment des résultats issus de la sonde Voyager 1, lesquels font état d’une diminution du flux de particules d’origine solaire et d’une augmentation des rayons cosmiques. 

 

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La Lune présente au niveau de ses cratères d'impact des anomalies gravitationnelles (concentrations de masse dites "mascon").

 

Ces concentrations de masse sont une énigme, les impacts de météorites - et l'excavation de matière en découlant au niveau de la croute - devant au contraire conduire à une perte de masse.

 

Une étude suggère à cet égard que la perte de masse aurait été contrebalancée puis inversée par des flux de matière en provenance du manteau de la Lune vers la zone d'impact.

 

Ces flux auraient été générés par l'action combinée de la topographie particulière de la zone d'impact et de la pression exercée sur le manteau par l'impact.

 

Ce modèle implique que les concentrations de masse ne puissent plus survenir dès lors que le manteau d'un astre s'est refroidi.

 

Magazine Science, 28 juin 2013 VOL 340.

 

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De nouveaux résultats, issus de l'analyse de roches magmatiques lunaires prélevées lors des missions Apollo 15 et 17, suggèrent que l'eau contenue à l'intérieur de la Lune aurait une origine commune avec celle présente à l'intérieur de la Terre (composition isotopique similaire).

 

Magazine Science, 14 juin 2013 VOL 340. 

 

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Dans le cadre de l'utilisation du réseau d'antennes submillimétrique ALMA situé dans le désert d'Atacama au Chili, des scientifiques ont pu observer au sein du disque entourant l'étoile "Oph IRS 48" une zone (dite "piège à poussières" ou "Dust Trap" en anglais) dans laquelle les poussières peuvent s'agglomérer jusqu'à former des corps plus massifs, par exemple des comètes. C'est le même processus qui pourrait être à l'œuvre lors de la formation des planètes. 

 

Magazine Science, 7 juin 2013 VOL 340.  

 

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662 millisieverts : il s'agit de la dose moyenne de radiations à laquelle un astronaute serait a priori exposé dans le cadre d'un voyage de 360 jours vers la planète Mars. Cette évaluation a été effectuée à partir des données recueillies au moyen du détecteur "R.A.D." de la sonde Curiosity.

 

Magazine Science, 31 mai 2013 VOL 340.

 

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La distance séparant le couple d'étoiles SS Cygni (système binaire) vient d'être réévaluée au moyen d'observations radio.

 

Il en ressort que les précédentes mesures opérées au moyen du télescope spatial Hubble, faisant état d'une distance de 159 parsecs, seraient erronées.

 

Cette distance a en effet été réévaluée à 114 parsecs, soit une distance conforme à ce que prévoit la théorie sur les disques d'accrétion (en l'occurrence, disque de matière autour d'une naine blanche constitué à partir d'un flux de particules "arraché" à son compagnon stellaire).     

 

Magazine Science, 24 mai 2013 VOL 340.

 

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Une étude menée au moyen de l'instrument radar "SHARAD" de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter a permis de réaliser une reproduction en trois dimensions des canaux martiens de Marte Vallis, anciennement creusés (il y a environ 500 millions d'années) par de vastes quantités d'eau liquide puis recouverts par la lave. L'étude suggère que ces canaux ont été alimentés par de l'eau en provenance des fosses de Cerberus et qu'ils seraient deux fois plus profonds qu'on ne le pensait jusqu'à présent (de 69 à 113 mètres de profondeur environ).

 

Magazine Science, 3 mai 2013 VOL 340.

 

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Le satellite Kepler a découvert un système de cinq exo-planètes orbitant autour de leur étoile (dénommée Kepler 62), dont une planète (Kepler 62-f) présentant certaines caractéristiques similaires à celles de la Terre à savoir :

 

-          Planète rocheuse,

-          Révolution accomplie autour de son étoile en 9 mois,

-          1,41 fois la taille de la Terre,

-          Orbite située dans une zone estimée "habitable".

 

Toutefois, rien ne permet d'affirmer que cette planète comporte de l'eau liquide et une atmosphère propices au développement de la vie.

 

Le système découvert est trop lointain et émet une lumière trop faible pour que l'habitabilité de ce nouveau monde puisse être confirmée.

 

Magazine Science, 19 avril 2013 VOL 340. (Addendum : le magazine Science du 3 mai 2013 VOL 340 consacre une étude détaillée à ce système planétaire. Ce numéro en date du 3 mai 2013 dresse également une galerie des principaux systèmes planétaires extrasolaires découverts à ce jour et explique aux profanes les moyens de détection actuellement disponibles ou à venir. Assurément, les nouveaux satellites - TESS, CHEOPS, James Webb Space Telescope, Gaïa… - ou instruments au sol - GEMINI, SPHERE etc - en cours de développement ne manqueront pas d'établir de formidables découvertes dans les années à venir).

 

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Les données recueillies à l'aide du détecteur AMS, embarqué à bord de la Station Spatiale Internationale, confirment un excès de positrons (antiparticule chargée positivement qui est le pendant d'un électron chargé négativement) par rapport aux résultats attendus.

 

Cet excès s'observe même à des niveaux d'énergie élevés alors que selon les estimations jusqu'alors admises, la part de positrons devait baisser en corrélation avec l'augmentation des niveaux d'énergie.    

 

La raison de cet excès d'antiparticules reste à démontrer.

 

L'annihilation des particules de matière noire (WIMP) entre elles pourrait être une explication, cette annihilation étant supposée générer une paire électron-positron, augmentant ainsi le taux de positrons.

 

L'excès de positrons observé pourrait également provenir d'un pulsar suffisamment proche de la Terre.      

 

Magazine Science, 12 avril 2013 VOL 340.

 

Il convient de rappeler que l'existence de la matière noire, qui est censée contribuer au maintien des galaxies par sa gravité, n'est pour l'heure pas démontrée.

 

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Les analyses du sol de la planète Mars effectuées par le rover Curiosity au sein du cratère équatorial Gale confirment la présence de perchlorates (sels composés essentiellement d'atomes d'oxygène). La présence de ces sels avait déjà été relevée par le module Phoenix dans la région arctique de Mars.

 

Les sels de perchlorate semblent donc distribués globalement à la surface de la planète rouge. Ils sont issus de l'irradiation de composants atmosphériques ou de surface par les rayons ultraviolets et leur préservation est favorisée par l'aridité du climat martien.

 

Leur omniprésence à la surface de Mars complique la recherche de matière organique, les sels de perchlorate réagissant avec les atomes de carbone lorsqu'ils sont chauffés par l'instrument d'analyse du rover Curiosity.

 

Des analyses à plus basses températures pourraient tenter de contourner ce problème. Toutefois, ces analyses à "basses" températures ne pourront être réalisées que sept fois durant toute la mission du rover…

 

Magazine Science, 12 avril 2013 VOL 340.

 

Souhaitons ainsi que la pioche soit bonne…

 

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La mystérieuse Lune gelée de Saturne, Encelade, dévoile un peu plus ses secrets.

 

Selon un article du magazine Science, les dernières observations réalisées par la sonde Cassini de quatre failles parallèles (dans la région polaire Sud) accréditeraient l'existence d'un océan d'eau liquide sous la surface de glace. Les contraintes de marée liées à l'attraction de la planète Saturne entrouvriraient la croûte de glace laissant échapper de ces failles de l'eau liquide en provenance d'un océan sous-jacent.

 

Cette thèse semble désormais prévaloir sur celle d'un échappement d'eau liquide lié :

 

-          non pas à la présence d'un océan sous la surface

-          mais à la fonte d'eau de la croûte due aux forces de frottement s'exerçant au niveau des failles.

 

L'eau liquide s'échappant au niveau des failles semblerait bien provenir d'un océan situé sous la croûte de glace.

 

Magazine Science, 12 avril 2013 VOL 340.   

 

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Les scientifiques de l'ESA viennent de dévoiler l'analyse la plus précise jamais réalisée du fond diffus cosmologique, cette première lumière émise 380 000 Euros après le big bang lorsque la matière a commencé à se refroidir suffisamment pour laisser échapper les photons. Ces données ont été recueillies au moyen du satellite Planck. Elles suggèrent que l'univers serait composé de 4,9 % de matière ordinaire, 26,8 % de matière noire et 68,3 % d'énergie noire. L'univers serait aussi un peu plus ancien qu'on ne le pensait, son âge étant estimé à environ 13,8 milliards d'années (contre 13,7 milliards d'années selon les estimations précédentes). Certaines anomalies ont été détectées, comme par exemple des variations de températures plus faibles dans la moitié nord du ciel que dans sa moitié sud.

 

Magazine Science, 29 mars 2013, VOL 339.

 

Si le modèle standard est globalement compatible par les données recueillies par le satellite Planck, il n'en reste pas moins que de nombreuses questions restent en suspens, à commencer par la nature de la matière noire (qui contribuerait à maintenir les galaxies par l'effet de sa gravité) et de l'énergie noire (laquelle contribuerait pour sa part à accélérer l'expansion de l'univers).  

 

Le modèle standard ne pourra être définitivement validé que lorsque ces éléments, jamais détectés (leur existence n'est pour l'heure que supposée), auront été démontrés.

 

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Au centre de notre galaxie règne un trou noir (Sagittarius A*) de 4 millions de masses solaires. Un article du magazine Science rappelle qu'une poche de gaz environnante (G2) est censée s'engouffrer dans ce trou noir prochainement, bien qu'un doute existe sur la date exacte de l'événement, prévu pour cette année encore ou l'année prochaine (a priori en mars 2014 selon la dernière estimation).

 

Magazine Science, 29 mars 2013, VOL 339.

 

Cela permettra enfin de mieux étudier cet ogre galactique qui était quasiment à la "diète" depuis des siècles.

 

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Des analyses réalisées par le rover Curiosity ont mis en évidence une zone de la planète Mars qui a pu être propice au développement de la vie.

 

Le rover Curiosity y a en effet découvert :

 

-          la présence passée d'eau, durant des millénaires voire des millions d'années,

-          les principaux ingrédients de la vie incluant notamment du carbone, de l'hydrogène, de l'oxygène, du phosphore, de l'azote et du soufre,

-          des composés chimiques plus ou moins oxydés pouvant être source d'énergie pour des organismes vivants.

 

Pour l'heure, aucune trace de matière organique provenant d'une forme de vie passée n'a formellement été identifiée par le rover Curiosity. Certaines détections ont été faites à cet égard mais sont attribuées à de la matière organique d'origine terrestre ayant contaminé les instruments d'analyse (à l'instar des résultats précédemment obtenus par la mission Viking).

 

Le rover Curiosity n'a toujours pas pu confirmer la présence de méthane. De nouvelles mesures de ce gaz, plus fines, seront réalisées dans un mois ou deux.  

 

Magazine Science, 22 mars 2013, VOL 339.

 

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Publication de l'analyse spectroscopique la plus fine jamais réalisée d'une planète extrasolaire (HR 8799c, une jeune planète de type géante gazeuse). Cette analyse qui révèle notamment la présence de monoxyde de carbone et d'eau a pu être établie à partir d'une image suffisamment précise pour individualiser la planète de son étoile, séparées l'une - l'autre de 40 unités astronomiques.

 

Magazine Science, 22 mars 2013, VOL 339.

 

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Le météore qui est entré dans l'atmosphère au-dessus de la Russie en date du 15 février 2013 à la vitesse de 18 kilomètres par seconde a libéré une énergie de 440 kilotonnes de TNT. Il a généré les ondes infrasonores les plus puissantes jamais enregistrées. Ces ondes ont atteint la ville de Cheylyabinsk deux minutes après l'apparition du météore, provoquant de multiples implosions de vitres et blessant 1 500 personnes. Il s'agit du météore le plus important ayant explosé dans l'atmosphère depuis celui qui s'était disloqué au-dessus de la région sibérienne de Tunguska en 1908 (qui avait ravagé 2 000 km2 de forêt et avait libéré une énergie probablement dix fois plus puissante). Des chercheurs espèrent, à partir de l'analyse des fragments du météore de Cheylyabinsk, pouvoir vérifier une théorie selon laquelle la vie dans les océans puis sur terre se serait développée à partir de molécules organiques venues de l'espace. Ce météore, qui n'avait pas été détecté avant son entrée dans l'atmosphère, est également l'occasion de s'interroger sur la nécessité de surveiller non seulement les astéroïdes les plus massifs (susceptibles d'anéantir notre civilisation) mais également ceux d'une taille plus modérée.

 

Magazine Science, 8 mars 2013, VOL 339.        

 

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Découverte, au sein du système « Swift J1357.2 – 093313 » émetteur de rayons X, d’un trou noir d‘une masse faible (supérieure à trois fois celle du Soleil) et dont la période orbitale serait de 2.8 heures autour d’une étoile elle-même de faible masse. De la matière est éjectée de cette étoile et alimente le trou noir via un disque d'accrétion. Une structure non identifiée, présente dans la partie externe du disque d’accrétion, bloquerait par intermittence l’émission des rayons X (telle une "éclipse"). La détection de ce trou noir semble avoir été favorisée par la proximité du système surveillé et sa localisation au-dessus du plan galactique. D’autres trous noirs pourraient ne pas avoir été détectés en raison de la présence de structures similaires au sein de leur disque d’accrétion, entravant la diffusion des rayons X.   

 

Magazine Science, 1er mars 2013, VOL 339.

 

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L’agence spatiale japonaise a mis à disposition certains de ses dispositifs de détection d’étoiles distantes au service… de la localisation des zones polluées par la catastrophe nucléaire de Fukushima. Ces dispositifs, après adaptations, peuvent en effet mesurer et déterminer la provenance des rayons gamma émis par les principaux éléments dispersés lors de la catastrophe de Fukushima tels le Cesium 137 et le Cesium 134. Cette technique permet de localiser, à distance, les zones polluées émettrices de rayons gamma.

 

Magazine Science, 1er mars 2013, VOL 339.        

 

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Des traces d’eau ont été découvertes au sein de deux échantillons de roche lunaire recueillis lors des missions Apollo. Ces échantillons seraient issus de la croûte primaire de la Lune, c’est-à-dire du magma qui recouvrait initialement la surface (avant que celle-ci ne se refroidisse et ne se solidifie). La Lune contenait ainsi dès l’origine de l’eau indépendamment des bombardements météoritiques et du vent solaire (apport d’hydrogène) lesquels ont également contribué à la présence de l’eau (en faible quantité) sur notre satellite.

 

Magazine Science, 1er mars 2013, VOL 339.

 

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Le magazine Science en date du 8 février 2013 VOL 339 livre les résultats détaillés des analyses du champ gravitationnel lunaire issues de la mission GRAIL. Ces résultats permettent notamment de déterminer les variations du champ gravitationnel dues à la topographie de la Lune ou à des structures présentes sous la surface de celle-ci, aboutissant ainsi à une cartographie de surface et souterraine, avec évaluation de la densité et de la porosité de la croûte.   

 

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Bien que la planète Mercure ait une température moyenne très élevée, proche de 180°C, de la glace d'eau est présente par endroits au niveau de ses pôles lesquels sont en effet peu ou pas éclairés par la lumière du Soleil (l'intérieur de certains cratères polaires par exemple ne reçoit jamais de lumière), d'où des températures pouvant être considérablement plus basses (de l'ordre de  - 180 °C). La quasi absence d'atmosphère régulatrice autorise de tels contrastes de températures. La glace d'eau aurait été apportée par des collisions avec des comètes et des astéroïdes.

 

Une étude dénommée "MESSENGER" publiée par le Magazine Science confirme non seulement la présence de glace d'eau au niveau des pôles mais suggère également - ce qui est encore plus surprenant - la présence d'une matière sombre de nature organique, protégeant la glace sous-jacente et limitant sa sublimation. Cette matière organique, présente au niveau des pôles même dans des zones aux températures plus élevées, pourrait provenir de l'action du vent solaire et du rayonnement ultraviolet sur la glace d'eau rapportée par les comètes. 

 

Magazine Science, 18 janvier 2013, VOL 339.      

 

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Des analyses réalisées à partir du module "Mars Reconnaissance orbiter" suggèrent que les processus d'érosion actuellement en cours sur la planète Mars seraient le fait non pas de l'eau liquide (à l'issue de la déglaciation intervenant l'été) mais du cycle gel – dégel du dioxyde de carbone.

 

Magazine Science, 21 décembre 2012, VOL 338.

 

A cette cause s'ajoute bien entendu celle de l'action combinée des vents et de la poussière.

 

L'eau n'a joué un rôle dans l'érosion que dans un passé lointain, lorsque cet élément était encore abondant.

 

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L'un des objectifs du rover Curiosity sera l'analyse du sol au sein du cratère Gale (planète Mars). Ce cratère est en effet suspecté de contenir des sédiments déposés par les eaux d'un ancien lac, d'où une chance accrue d'y découvrir de la matière organique. L'analyse des images réalisées au moyen du module "Mars Reconnaissance Orbiter" vient toutefois tempérer cet espoir. En effet, selon une interprétation de ces images, ce que l'on supposait être des sédiments pourrait n'être que des poussières lesquelles - par l'effet des vents - auraient formé le mont situé à l'intérieur du cratère… Si cette théorie est exacte, le mont situé à l'intérieur du cratère Gale ne serait qu'une accumulation de poussières et non pas les restes d'une accumulation de sédiments. 

 

Magazine Science, 21 décembre 2012, VOL 338.

 

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L'analyse des fragments de la météorite dénommée "Sutter's Mil Meteorite", tombés en date du 22 avril 2012 aux Etats-Unis, a permis d'y déceler des composants rares formés au sein de la nébuleuse solaire (remontant à l'origine du système solaire, lorsque le système solaire s'est formé), notamment des cristaux d'oldhamite. C'est la première fois que cet élément, très réactif, a pu être détecté au sein de morceaux de météorite tombés sur Terre. Cette détection a probablement pu être effectuée grâce à la récupération rapide des fragments de la météorite, avant que ses composants ne soient altérés.

 

Magazine Science, 21 décembre 2012, VOL 338.     

 

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Des études suggèrent qu'un seul type de mécanisme fondamental serait à l'origine de l'ensemble des jets relativistes (éjection collimatée d'un flux de plasma et de rayons gamma provenant de certains objets célestes massifs tels les trous noirs), quelque soient la nature des objets les ayant générés (trous noirs stellaires ; trois noirs supermassifs situés au centre des galaxies etc).   

 

Magazine Science, 14 décembre 2012, VOL 338. 

 

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Les mesures les plus précises des variations du champ gravitationnel lunaire sont en train d'être réalisées par deux satellites artificiels de la NASA dénommés "GRAIL". Ces satellites artificiels orbitent autour de la Lune depuis le début de l'année 2012. Ils ont d'ores et déjà permis de dresser une cartographie de l'intérieur de la Lune. Les données recueillies suggèrent que la croute lunaire comporterait des failles s'enfonçant parfois jusqu'à plusieurs kilomètres de profondeur. Ces failles sont l'une des conséquences de la violence des impacts de météorites subis par notre satellite au cours de son histoire.

 

Magazine Science, 7 décembre 2012 VOL 338.   

 

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Des simulations suggèrent que les planètes géantes Uranus et Neptune ont pu être dotées d'importants anneaux (comparables à ceux de Saturne), lesquels auraient alors formé les satellites réguliers de ces planètes, avant de disparaître.

 

Magazine Science, 30 novembre 2012 VOL 338.

 

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Selon la théorie la plus commune, la Lune se serait formée suite à la collision de la Terre par un astre d'une taille comparable à celle de la planète Mars ("impacteur moyen"). Néanmoins, dans ce cas les simulations montrent que la Lune aurait dû être constituée principalement par les matériaux issus de l'astre "impacteur".

 

Or, l'analyse des échantillons lunaires révèle que les constituants lunaires et terrestres ont la même composition isotopique. Pour pallier ce paradoxe, il a été suggéré que les compositions isotopiques se seraient équilibrées via des échanges entre les matériaux volatilisés de la Terre et le disque d'accrétion Lunaire (avant que la Lune ne se forme).

 

Cette hypothèse pourrait expliquer comment la composition isotopique s'est équilibrée entre la Terre et la Lune s'agissant des éléments les plus volatils (par exemple l'oxygène) mais ne parvient pas à expliquer la composition isotopique identique également observée pour les éléments plus lourds (par exemple, tungstène et titane).

 

De nouvelles simulations suggèrent à cet égard que la Lune a pu être constituée principalement d'éléments issus du manteau terrestre si la Terre a été frappée non pas par un corps de la taille de Mars mais par un corps d'une masse sensiblement inférieure ("petit impacteur").

 

D'autres simulations suggèrent que la composition isotopique similaire Terre – Lune pourrait au contraire également résulter de la collision de la Terre par un astre ayant une masse alors comparable à celle-ci ("grand impacteur").

 

Magazine Science, 23 novembre 2012 VOL 338.

 

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Certaines études menées par le passé auraient détecté la présence de méthane dans l'atmosphère martienne. Ces études, réalisées à partir du sol terrestre et susceptibles d'être ainsi faussées par les gaz de notre atmosphère, sont sujettes à controverse.

 

La question est d'importance car le méthane peut être un indice d'une activité biologique.

 

Certaines bactéries présentes dans le sol terrestre sont par exemple capables de produire ce gaz.

 

La surface martienne est soumise depuis plusieurs milliards d'années à des conditions dantesques (UV, rayons cosmiques, absence d'eau liquide etc) depuis le refroidissement du cœur de la planète, la disparition de son champ magnétique et de la quasi-totalité de son atmosphère (laquelle a été pour partie soufflée par le vent solaire ou s'est évaporée du fait de la faible gravité).

 

Des micro-organismes pourraient toutefois encore en théorie se développer "à l'abri" dans le sous-sol de la planète rouge qui contiendrait toujours, selon certaines estimations, de l'eau.

 

Un article du magazine Science (9 novembre 2012 VOL 338) précise que les premières analyses effectuées par le robot Curiosity n'ont pas encore permis de confirmer (ou d'infirmer) la présence de méthane dans l'atmosphère martienne, compte tenu des faibles valeurs recherchées.

 

Le suspens continue.

 

A supposer même que du méthane finisse par être détecté, cela ne prouverait pas pour autant de manière irréfutable la présence d'une activité biologique au sein de la planète rouge, ce méthane pouvant également être généré par des phénomènes géologiques.  

 

Il s'agirait toutefois d'un premier indice…

 

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Le télescope Keck II à Hawaï a réalisé l'image la plus détaillée à ce jour de la planète Uranus. Cette image révèle des bandes nuageuses (à l'instar de celles observées sur Jupiter ou Saturne) ainsi qu'une formation nuageuse étonnante au niveau du pôle nord, évoquant la forme de "popcorns".

 

Magazine Science, 26 octobre 2012 VOL 338.

 

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Les études menées sur une météorite âgée de 4 milliards d'années suggèrent que l'astéroïde Vesta, une protoplanète d'environ 525 km de diamètre évoluant entre Mars et Jupiter, serait doté d'un cœur métallique lequel aurait généré un champ magnétique. Selon l'état des connaissances actuelles, Mercure reste à ce jour le plus petit corps doté d'un champ magnétique toujours actif.

 

Magazine Science, 12 octobre 2012 VOL 338. 

 

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Des chercheurs ont découvert au centre de la Voie lactée, à proximité de son trou noir supermassif, une étoile (S0-102) dotée de la plus faible période orbitale soit 11,5 années. Cette étoile à faible période orbitale constitue une preuve supplémentaire du trou noir supermassif situé au cœur de notre galaxie et permettra de tester à nouveau la théorie de la relativité générale d’Einstein, en affinant l’observation des effets induits par la courbure de l’espace-temps sur la lumière émise.

 

Magazine Science, 5 octobre 2012 VOL 338.

 

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Les mesures effectuées au moyen de l’instrument « HMI » embarqué à bord du satellite de la NASA « SDO » révèlent que la forme du Soleil est étonnamment sphérique et constante. La forme du Soleil ne semble affectée ni par la force centrifuge exercée par la rotation de l’astre ni par son cycle de onze ans, contrairement à ce que de précédentes études avaient suggéré. Les mesures effectuées au moyen du satellite SDO sont particulièrement fiables celles-ci n’étant pas soumises à l’effet de distorsion optique produit par l’atmosphère terrestre. Des mécanismes sont avancés pour expliquer la constance observée mais restent à confirmer.

 

Magazine Science, 28 septembre 2012 VOL 337.        

 

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A propos des chances qu'aura le rover Curiosity de détecter de la matière organique sur la planète Mars :

 

-          « As curiosity cruised toward Mars and a safe landing on 6 August (EDT), researchers were recognizing yet more ways that Mars could be destroying evidence of any past life. Megajoule cosmic rays blast organic molecules to bits, and a chemically reactive brew in martian soil probably chews up organic matter in a few millennia, never mind eons ».    

 

Magazine Science, 31 août 2012, VOL 337.

 

Selon cet article, les réactions d’oxydation se produisant dans le sol martien, les rayons cosmiques et ultraviolets sont autant de facteurs susceptibles de détruire la matière organique.

 

Par ailleurs, à cette problématique s’ajoute celle de la contamination éventuelle des échantillons martiens par de la matière organique d’origine terrestre. Si les éléments de Curiosity ont été méticuleusement nettoyés à cet égard, il reste impossible d’y supprimer toute trace de matière organique terrestre (magazine Science, 28 septembre 2012, VOL 337).