Observations en dates des 2 et 3 juin 2018 à Cosswiller

 

 

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Simplement un petit retour au sujet de ma sortie dans la nuit du 2 au 3 juin 2018 à Cosswiller.

 

Sur le chemin aller en voiture, j'ai pu tout d'abord voir Vénus qui brillait droit devant et ouvrait la voie tel un phare.

 

Jupiter escortait quant à elle le cortège, sur la gauche en direction du Sud.

 

Je suis arrivé sur site vers 23 heures, accueilli par l'ISS qui passait depuis l'Ouest avant de disparaître progressivement dans la pénombre puis l'ombre de la Terre.

 

Dans la mesure où les planètes étaient basses et où une Lune gibbeuse - donc lumineuse - était prévue, je n'ai pas souhaité faire de l'imagerie en ciel profond ou en planétaire.

 

Par ailleurs, je craignais une montée du taux d'humidité en cours de nuit.

 

A défaut de pouvoir me consacrer au planétaire ou au ciel profond et compte-tenu du temps limité qui m'était imparti, j'ai donc simplement opté pour l'observation (et la photographie) du lever de la Lune. J'avais en effet été marqué par la beauté du précédent lever lunaire observé à Cosswiller le 5 mai 2018 et j'envisageais depuis de saisir en photo le même événement lorsqu'il se reproduirait.

 

Pour ce faire je n'ai utilisé qu'un matériel léger, sans télescope.

 

Le trépied de mon télescope a été, pour l'occasion, remplacé par le trépied de mon appareil photo.

 

Ne disposant par ailleurs pas d'un objectif zoom sur mon appareil photo, j'ai utilisé en lieu et place ma lunette... guide, normalement prévue pour l'autoguidage.

 

Les photographies n'ont pu être lancées qu'une fois la moitié du disque lunaire déjà sortie de la crête de la colline au loin (il est d'ailleurs étonnant de constater grâce à la ligne d'horizon - qui sert de repère - à quel point l'ascension de la Lune est rapide).

 

J'aurais souhaité photographier le lever dès l'émergence, au-dessus de la crête de la colline, des premiers rayons lumineux en provenance du pôle Nord lunaire. Ceci notamment pour réaliser une vidéo. Ce sera pour une prochaine fois.

 

J'ai néanmoins pu prendre une succession de photos (brutes) de la "deuxième partie" du lever lunaire, avec les arbres lointains (situés sur la crête de la colline en face) qui se découpent en avant-plan telles des ombres chinoises.

 

J'ai toujours apprécié la conjonction du cycle immuable des astres avec le décor naturel et éphémère de la Terre en particulier les arbres.

 

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous deux des images prises cette nuit-là.

 

 

 

En les voyant, on pourrait presque imaginer que les arbres se sont donnés rendez-vous dans le secret de la nuit pour admirer le lever sélénique en arrière-plan, à l'instar d'une assemblée d'Ents (cf. roman de Tolkien).

 

Des choses bien mystérieuses semblent se tramer dans la forêt aux alentours de Cosswiller...

 

Une fois que le disque lunaire s'est totalement dégagé de la colline, j'ai rangé mon matériel car l'humidité était comme prévu forte (de l'eau était présente sur l'APN et sur la lunette).

 

Peu avant mon départ, le "cri" d'un cerf (je ne le qualifie pas de "brame" car il ne s'agit pas de la période du brame) a retenti et, d'après sa puissance, il devait s'agir d'un animal imposant.

 

Le départ de Cosswiller a été salué par Mars, qui se levait alors dans le sillage de la Lune.

 

La nuit a été dans l'ensemble belle, à part un petit front nuageux qui est arrivé vers 0 H 30 et s'est ensuite rapidement évacué en direction du Nord-Est.

 

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