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Observations en date du 18
octobre 2014 |
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Localisation : champ du feu – Alsace (environ 1 000 m
d'altitude) Cette nuit-là, le ciel ne comportait pas de nuages (ou si
peu). L'humidité ne s'est pas déposée sur mes instruments,
contrairement à ce qui s'était passé lors de mon avant-dernière séance
d'observation. Néanmoins, le ciel au-dessus de l'horizon était assez
brumeux et lumineux. Mes cibles étaient les nébuleuses NGC 7293 (c'était
probablement la dernière occasion cette année de l'imager avant qu'elle ne
soit encore plus basse...) et NGC 7635 (suite au problème d'humidité
rencontré la fois précédente j'ai voulu réessayer de l'imager). 1/ NGC 7293 J'ai commencé mon programme en première partie de nuit
par NGC 7293 avant qu'elle ne redescende sur l'horizon. Malheureusement j'ai rencontré exactement le même
problème que lors de ma précédente tentative d'imagerie de cette nébuleuse :
toutes les photos brutes étaient à nouveau voilées de rouge et la nébuleuse
était à peine perceptible. J'ai sélectionné les poses les moins dégradées (26 x 30
sec. à 1600 iso), les ai additionnées puis j'ai dû appliquer au résultat composité un traitement "de cheval" en jouant
franchement sur les niveaux de fond de ciel pour essayer d'atténuer le voile
rouge. Comme je disposais d'un peu plus de poses que la fois
précédente, ce traitement drastique n'a pas trop altéré la nébuleuse en
apparence mais le résultat final est toujours moyen (cf. photo jointe). Je reste persuadé que même à notre latitude, il est
possible d'obtenir une image très détaillée de cette nébuleuse sous réserve
d'une absence totale de lumière parasite et d'un faible taux d'humidité. Prochaine tentative d'imagerie l'année prochaine. 2/ NGC 7635 Tout s'est bien passé pour cette nébuleuse. Seuls bémols
: le tube de mon télescope, lors du suivi, a fini par buter sur le trépied et
j'ai dû interrompre les poses. J'ai tout de même pu collecter avant ce
problème un assez grand nombre de poses et en ai sélectionné 100 (de 30
secondes à 1600 iso) pour réaliser les images ci-jointes. Second bémol : l'intervallomètre que j'avais commandé deux semaines avant
pour l'occasion ne m'a été livré que deux jours après (toutes les poses ont
donc été déclenchées manuellement et limitées à 30 secondes). 3/ Quintette de Stephan Le Quintette de Stephan n'était pas dans mon programme
(car il évoluait quasiment à la même latitude que NGC 7635 ; il fallait donc
que je fasse un choix) mais avant de quitter le CDF j'ai tout de même - par
curiosité - décoché quelques flèches en sa direction. La photo ci-dessous est un compositage
de seulement 8 poses de 30 secondes à 1600 iso et ne visait qu'à obtenir un
aperçu. Je m'attarderai plus sérieusement sur cet ensemble de
galaxies une prochaine fois. Ce qui me fascine avec cette structure, ce n'est pas
l'image que l'on peut en obtenir (son éclat étant très diffus) mais la
distance et le temps parcourus par la lumière qui en émane avant que celle-ci
puisse être finalement collectée dans nos petites "boîtes à images"
amateures sur Terre... |